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08/04/2011

PPDA, un «rebelle destitué» invité des Fêtes Jeanne d'Arc

PPDA RGarros

MONDANITÉ. Après Bernadette Chirac, Hélène Carrère d’Encausse, Rachida Dati ou l’impayable David Douillet, c’est Patrick Poivre d’Arvor, l’ex-présentateur vedette de TF1, qui vient d’être choisi par Serge Grouard, le maire UMP d’Orléans, pour présider les Fêtes Jeanne d’Arc 2011. Viré du 20 heures avec pertes et fracas en 2008, l’auteur de l’interview bidonnée de Fidel Castro, également condamné dans l’affaire Noir-Botton, a récemment refait parler de lui pour un soupçon de plagiat lié à son ouvrage sur Hemingway. En été 2010, Christophe Ayad, journaliste à Libération, consacrait un Portrait à cette ex-star qui «se réinvente en rebelle destitué par un pouvoir qui lui a beaucoup servi». LibéOrléans reproduit cet article dans son intégralité.

Il faut toujours tirer sur les ambulances, parce que tant qu’elles n’ont pas les quatre pneus crevés et le réservoir criblé, ces épaves continuent de rouler en faisant pin-pon et en encombrant la chaussée. PPDA a beau avoir été éjecté des autoroutes de l’information en juin 2008, il squatte les départementales du PAF, comme les vieux qui roulent en Aixam sur d’étroites routes de campagne. (Lire la suite...)

Dire qu’il a fini par faire croire qu’il était El Desdichado de la télé, «le Ténébreux, le Veuf, l’Inconsolé». Et pourquoi pas «le prince de Bretagne à la tour (TF1) abolie» tant qu’on y est?
Neuf mois d’inactivité - en temps cathodique, une décennie dans une abbaye cistercienne - et on le retrouve sur les grilles de France 2, France 3, Arte et France 5, vidant les caisses du service public. Finalement, je préférais quand Bouygues le salariait à 100.000 euros par mois, avec l’argent d’une chaîne que je ne regardais pas. Le JT, c’était facile à éviter, on connaît l’horaire, mais là, on ne sait jamais à l’avance. On est alléché par un documentaire sur les écrivains haïtiens… et on retrouve ses yeux d’épagneul inspiré. On pense assister à un débat à propos de l’Europe sur Arte, et on récolte «l’icône électroménagère». Maintenant qu’il a le temps, on le croise partout, à la radio, dans les colonnes des journaux, sans parler de l’opéra en plein air, où il a mis en scène Carmen cet été.

Qu’est-ce qui fait donc courir cet homme ? Il aurait pu se retirer dans sa Bretagne inspirée, écrire ses deux romans par an, tenter la candidature siamoise à l’Académie française, avec son frère Olivier. Il pourrait continuer à courir le marathon torse nu, faire ses 300 km annuels sur la route de Compostelle et monter les marches à Cannes au bras d’une nouvelle conquête chaque année. Mais non, il lui faut tout - et toutes - tout le temps, pour vérifier tous les jours comme la Castafiore qu’en son miroir, tralalalalère. Jeunes réalisateurs, jeunes auteurs, jeunes journalistes, jeunes romantiques, jeunes dragueurs, sachez-le: il va falloir encore attendre. Le Poivre est encore vert, pas complètement moulu.

Malgré l’évidence, se farcir PPDA pour une descente en flammes mérite quelque explication. Non, ce n’est pas personnel, même si les apparences sont trompeuses. Certes, on a été ado en province, aimant la presse et chérissant la littérature, on s’est cru romantique à 15 ans parce que puceau, à l’âge où PP (d’Arvor a été emprunté à un grand-père, mais Poivre sans d’Arvor, c’est un peu comme «le cochonnet si t’as pas les boules») mettait déjà en cloque Véronique, institutrice à Sainte-Marie de Neuilly. Oui, on est aussi «monté» à Paris faire Sciences Po et le Centre de formation des journalistes avant d’entamer une carrière laborieuse.

Non, l’origine de cette ire est un projet avorté. On avait mûri un «romanquête» façon BHL (encore un qui a accédé au rang d’acronyme), c’est-à-dire une enquête bâclée, truffée de considérations personnelles sur le Bel Ami fin de XXe siècle, le Rastignac rémois, le Chateaubriand aux cheveux de plus en plus drus au fil du temps, comme ceux de Pujadas, qui foncent chaque année. Les projos sans doute… Je m’égare, mais je le sentais bien ce livre. Du velours. Pas de problème de doc, grâce au seul journaliste à avoir donné plus d’interviews qu’il n’en a recueilli. On sait tout, ou presque, même l’heure de naissance du prodige: à 20 heures bien sûr! La promotion éclair à Antenne 2, où il devient en 1975, un an après son arrivée et l’élection de Giscard, chef du service politique, ce qui tombait bien car Patrick Poivre avait été vice-président, en 1970, des Jeunes républicains indépendants, le mouvement de jeunesse du parti de VGE… La suite est plus connue : l’interview exclusive de Saddam Hussein dans son palais de Bagdad - construit par Bouygues évidemment - avec en prime le bébé surprise ramené clandestinement à Paris; la fausse interview de Fidel Castro, courageusement attribuée au montage maladroit de son chef du service international, Régis Faucon, alors qu’il occupait le titre de directeur délégué à l’information de TF1; la condamnation à quinze mois de prison avec sursis et 200.000 francs d’amende (30.000 euros) pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Noir-Botton; les amours clandestines en scooter, l’enfant caché et le suicide de sa fille.

La trame était prête, le pavé défendait même une thèse sous-jacente comme aiment les intellectuels d’ici: un procès en creux du journalisme à la française, ce mélange d’opportunisme politique, d’approximation professionnelle, de pose littéraire et de vedettariat dont PPDA a été le meilleur symbole. Vingt-trois ans de magistère quotidien, plus qu’aucun président de la République, à la tête du JT le plus regardé d’Europe par des millions de ménagères de moins de 50 ans énamourées. Ce livre, c’était le best-seller assuré. A moi les droits d’auteur, la retraite anticipée sur l’île d’Arros!

Mais j’ai traîné, en bon tâcheron, n’étant pas insomniaque de mon état. Et patatras, il y a eu cette malheureuse remarque sur le président Sarkozy, traité de «petit gamin tout excité» en plein G8. Fin de JT pour lui et adieu veaux, vaches et cachetons pour moi. Le plus rageant, c’est que PPDA a fini par réussir à faire croire qu’il était un rebelle, un pestiféré, un martyr de la sarkocratie médiatique. C’était bien la peine de faire acte de contrition sur Europe 1 et d’envoyer un mot d’excuse à l’Elysée. Mais les puissants sont ainsi, il leur faut toute la gloire ou tout l’opprobre.

Perso, on est prêt à parier que Sarkozy n’a pas eu à décrocher son téléphone. Nonce Paolini, qui n’attendait que ça pour solder l’ère Le Lay-Mougeotte, a sauté sur l’occasion, trop heureux de faire d’une pierre deux coups. Et puis Martin Bouygues a dû finir par se lasser d’un salarié qui passait son temps à dire que lui seul connaissait la date de son départ: un an avant la chute, Patrick Poivre d’Arvor s’était imaginé à haute voix arbitrer une dernière fois le face-à-face de la présidentielle 2012. Finalement, il a tort de se lamenter et de répandre son fiel partout, PPD: les performances d’intervieweur présidentiel de David Pujadas rendraient presque nostalgique de sa pugnacité. Résultat, Carolis et PPDA sont devenus les porte-étendards de la liberté d’expression cathodique en France: drôle d’époque, on a les symboles qu’on mérite.

Au final, le best-seller, c’est lui qui l’a rédigé: dans A demain, il raconte son éviction. «Cela m’a évité de ruminer,dit-il. Une fois que les choses sont couchées, ça aide à tourner la page. Et ça évite la psychanalyse!» Et puis, ça remplit le compte en banque plutôt que de le vider. Quant à ceux qui ruminent, ils finissent par devenir vaches…

Christophe Ayad

M.Gd (Photo: Reuters)

Commentaires

C'est une blague ?

Hello Circé, j'avais pris soin de mettre des guillemets à "ménagères enamourées" car l'expression est tirée de l'article de Christophe Ayad. Cela étant, hormis son caractère moqueur et même pourquoi pas sexiste, cela recouvre une réalité en matière électorale. Tiens, pas plus tard qu'hier, ma bonne dame, hé bien ma voisine qui est une ex-ménagère de moins de cinquante ans me le disait bien : "Monsieur Grouard, il est très bien comme maire. Regardez par exemple, le quartier Dunois est toujours très bien fleuri. C'est quand même agréable. Alors je voterai toujours pour lui". C'est aussi simpliste que cela.
Voilà pourquoi inviter un charmeur télévisuel consensuel est toujours bon électoralement. Même si ça ne fait que 5%, ça peut faire la différence. Il ne faut pas faire la fine bouche devant la cote de popularité d'un people pareil dans les maisons de retraite. De ce point de vue, je ne suis pas certain que les hommes dans leur ensemble soient aussi sensibles à son charme, même s'ils sont aussi nombreux que les femmes aux "fêtes" johanniques.
Finalement, le choix d'un invité ne doit rien au hasard. La cible reste l'électeur... et l'électrice.

A quelques exceptions près,je constate que l'on est de moins en moins exigeant quant au curriculum vitae de l'invité aux fêtes johanniques;les politiques de premier plan ,les Présidents de la République (il en manque un,tiens......°),les historiens de haut niveau,les académiciens,les hautes personnalités étrangères......ont cédé la place aux plumitifs médiocres,aux gens quelconques....
Là,avec PPD,en raison de son actualité désastreuse (s&a vraie-fausse bio d'Hemingway),on est dans le chobize et la dérision;je ne sais pas par qui il fera écrire son discours:je l'attends avec beaucoup d'intérêt....
Pour l'an prochain,pourquoi ne pas faire appel à Michael Vendetta?ou David Guette?ou madame de Fontenay? (tiens,Geneviève,ça serait une idée;Minijack,vous voulez bien passer un coup de fil à Sophie?)

Je ne suis pas un spécialiste des questions johanniques mais j'ai tout de même une forme d'intuition qui me souffle que la réalité historique de Jeanne, fille du peuple, trahie par son roi et brulée par l'église catholique, a peu à voir avec cette iconographie qui s'est progressivement mise en place dans la conscience collective sous l'impulsion de la droite d'avant guerre puis du régime de Vichy.

Ce mythe fondateur, qui gouverne l'organisation des festivités orléanaises, relève donc de l'imposture. Le défilé du sabre, du goupillon et de l'oligarchie locale, escortée de hordes de scouts d'Europe et d'une poignée de vieux bérets rouges, devant une foule de citoyens redevenus ribauds et ribaudes, peut faire une place légitime à PPDA.
L'intéressé n'incarne-t-il pas la figure parfaite du mensonge, de la tricherie et de la manipulation qui orchestrent la grand messe du vingt heures depuis tant d'années ?

Un journaliste PPDA ? vraiment XAV ? J'avais fini par croire qu'il n'était qu'une ridicule marionnette.

Martin Parr devrait venir photographier ces fêtes à Orléans pour en exprimer toute la quintessence. Il a un avantage considérable pour ce faire, il est anglais.

J'irai quand même faire un tour au marché médiéval parce que j'aime la cochonnaille authentique et que quelques artisans d'art méritent le déplacement.

Je n'ai assisté qu'une seule fois "pour voir" en arrivant à Orléans à ces fêtes.

Elles sont d'un ringardisme incroyable.
Avec le paternalisme de bon aloi qui convient pour amuser le bon peuple.

Tiens au fait J.dg, je crois qu'il y a toujours autant de ménagères énamourées (ou non d'ailleurs) que de "nanard" de genre masculin qui participent à ces fêtes...

Alors PPDA ou pas, à vrai dire, c'est d'un kitsch et d'un ridicule consommé.

Le choix de la Jeanne, par exemple, vaut chaque année son pesant de cacahuètes, à même se demander si les matrones n'ont pas officié, et tout le reste est à l'aune de cette pantalonnade...

Quoi ? On m'aurait menti ?

Ainsi un membre de la sacro-sainte caste des journalistes trainerait autant de casseroles que cela ?

Moi qui pensait benoîtement que la profession tenait en haute estime sa mission de défense de la liberté d'informer tout en maniant avec honneur une probité sans commune mesure avec le commun des mortels.

Ainsi, ce PPDA serait une tâche dans le paysage journalistique français. Honte sur lui, il déshonore sa carte.

Heureusement que les 99,9% journalistes restant rattrapent la situation par leur immenses qualités libertaires, matinées de neutralité de bon aloi pour les uns, et de "partialité justifiable" pour les autres.

Aigri et jaloux, Christophe Ayad, parce qu'il déplore d'avoir vu avorter son projet de livre ? Je crains, cher malet, que vous ne soyez pas sensible au second degré...

Bon, Patrick Poivre, malgré ses défauts si bien énumérés par Ayad, avait une qualité : il pouvait parfois viser juste. Exemple le coup du "petit gamin tout agité". Car notre présiment est beaucoup ça : un ado mi-narcissique mi-frustré qui ne supporte ni critique ni moquerie

Moi je trouve que PPDA c'est un choix qui colle bien avec les fêtes de Jeanne. Il est bien dans la couleur et les valeurs défendues par l'édicule local. Pas surprenant notre "Initiales SG" (désolé Lila, je sais que vous n'y êtes pour rien...)

Michtotoro

Et Guéant alors, il était pas libre le 8 mai ?

La doublette Grouillot - Montiard ne serait-elle plus en cour(t) à l'Elysée ?

Pourquoi tant de haine?
On dirait un prof de Français, dont les oeuvres littéraires n'ont pas été comprises des éditeurs, qui débine Marc Lévy aux yeux de ses élèves.
PPDA m'insupporte et je n'ai jamais lu de M. Lévy, mais je regrette d'avoir lu cette diatribe redondante de choses que l'on sait déjà et même d'autres qui auraient apporté de l'eau à son moulin.
Mais cela en vaut-il le coup et passer pour un aigri et un jaloux

Je ne sais pas où il peut ranger toutes ses casseroles et toutes ses décorations, nombreuses dans les deux domaines. Comme quoi l'un n'empêche pas l'autre. Mais comme il est né à Reims, que le maire d'Orléans y voit un signe céleste, et qu'il est le chouchou "des ménagères énamourées", ce choix sera apporteur de voix. Et finalement tout à fait cohérent.

Yves Bodard
Allez savoir, la marionnette coûte peut être plus cher à invitation!

Blague à part, il sort quand votre livre? C'est qu'on l'attend!

Ils feraient mieux d'inviter la marionette de canal +! Au moins,on se fendrait la gueule!
Que t'es triste Serge ces derniers temps!

Yves Bodard

Bah ! l'invité aura au moins un talent : celui d'écrire. Il m'avait même dédicacé un bouquin (qui n'était pas plagié).

Le page sera un nègre !
La page ne sera qu'un pâle pastiche.

Jeanne aura une biographie de plus.

N'a-t-on rien de mieux pour célébrer l'histoire quand on tient absolument à gonfler le citoyen avec cette fête qui pue le pouvoir, la conformité et l'ennui ?

Avec PPDA, Orléans touche le fond mais ça ne fait rien, il est encore possible de creuser ...

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