Meilleur Casino En LigneMeilleur Site De Casino En LigneMeilleur Site De Casino En LigneCasino En Ligne Meilleur SiteMeilleur Casino En Ligne Retrait Immédiat

Ecoutez RadioLibe

En bref

  • FRANCE 3 CENTRE REND HOMMAGE AUX LIBÉONAUTES
    Nos confrères de France 3 Centre ont consacré, le mercredi 27 avril 2011, un reportage à la fermeture de LibéOrléans et à la mobilisation attenante. Il est à voir et revoir ici.
  • VALSE RECTORALE
    Paul Canioni, recteur de l'académie d'Orléans-Tours a quitté ses fonctions. Il a été remplacé par Marie Reynier (conseil des ministres du 13 avril 2011).
  • ANTOINE PROST RACONTE CASSIN
    L'historien Antoine Prost assurera une dédicace suivie d'une présentation de sa biographie de René Cassin, mercredi 13 avril 2011 à partir de 17 heures à la librairie Les Temps Modernes (57, rue ND de Recouvrance à Orléans).
  • CAFÉ GÉO AUX BECS À VINS D'ORLÉANS
    Des géographes de l'université d'Orléans et des représentants de l'association Centraider (coopération internationale) proposent, mercredi 13 avril 2011 à partir de 20h30 au bar Les Becs à vin (8, place du Châtelet à Orléans), un café-géo sur le thème "... Et le Nord t'aidera! Actions et paradoxes de la solidarité internationale en Afrique de l'Ouest. Le cas du Burkina Faso". Entrée libre.
  • OLIVIER PY REMERCIÉ
    L'ancien directeur du centre dramatique national d'Orléans, vient d'être convoqué par Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, et éjecté du Théâtre de l'Odéon dont il assurait la direction depuis mars 2007.
  • HISTOIRE DU SYNDICALISME FRANÇAIS
    Michel Dreyfus, directeur de recherches au CNRS, animera, mardi 5 avril 2011 de 17h15 à 19h15 à l'auditorium du lycée Pothier d'Orléans, une conférence sur "Le syndicalisme en France de 1791 à 1946".
  • L'ACCÈS À LA SANTÉ DES ÉTRANGERS
    Le collectif Librasso organise, le mardi 12 avril à 20h30 à la Maison des associations d'Orléans, une conférence-débat sur l'Accès à la santé des étrangers. Joseph Situ, chargé de mission à Aides, Benjamin Demagny, juriste au Comede et Philippe Arsac, médecin hospitalier sont annoncés parmi les intervenants.
  • ANDRÉ LAIGNEL AUX FINANCES LOCALES
    André Laignel, maire d’Issoudun (Indre) et secrétaire général de l’Association des Maires de France (AMF) a été élu, à l’unanimité, vice-président du Comité des Finances Locales.
  • UNE RÉVISION POUR MIS ET THIENNOT
    Le site Internet officiel du comité de soutien à Mis et Thiennot a ouvert sa fenêtre. Il est accessible à l'adresse suivante: misetthiennot.org Les soutiens à Mis et Thiennot réclament toujours la révision du procès initial.
  • COME ON AND TWITTE AGAIN
    Vous pouvez désormais suivre Mourad Guichard (LibéOrléans) sur Twitter en vous abonnant au compte suivant: www.twitter.com/mguichard
  • BLING, BLAM, BLOGS
    À consulter, le portail des blogs d'Orléans et de ses environs: Blog Orleans : L'actualité locale vue par les citoyens de l'agglomération orléanaise

10/04/2011

Le conseil général du Loiret, son management, ses cadres «maltraités»

CG45 INSTITUTIONS. (Article paru dans le quotidien Libération du 11 avril 2011) Eric Doligé, président UMP du conseil général du Loiret, le jure la main sur le cœur: la maltraitance, le harcèlement, le management par la terreur n’ont pas cours ici-bas. Pourtant, des cas révélés par Libération, en avril 2008, avaient conduit l’institution à la mise en place d’une cellule d’écoute destinée aux agents. Si l’on pouvait imaginer un retour à la normale, la récente suspension d’un directeur général adjoint (DGA), qui avait demandé la protection du président face au directeur général des services, ravive les inquiétudes. D’autant que celle-ci se double d’arrêts maladie subits de deux autres DGA. «Sur une trentaine de directeurs aux fonctions éminentes, ils ne sont que trois à se plaindre du management, assure Eric Doligé. Je ne vais pas donner raison à la minorité (Lire la suite...)

Il n’empêche que depuis plus d’un an, l’hémorragie de hauts fonctionnaires se poursuit. Pour quelles raisons ? Eric Doligé dégaine la théorie du complot: «Les cadres concernés, que j’ai reçus séparément, m’ont dit les mêmes choses, ont utilisé les mêmes mots. Ça interpelle…» Le président reconnaît que des agents lui glissent régulièrement des missives dans sa voiture ou sous sa porte pour se plaindre de ce management. «Dans trois ans, on doit rendre les clefs du conseil général du fait de la réforme des collectivités territoriales, justifie-t-il. D’ici là, je veux que la maison avance

Selon un cadre, «la situation de maltraitance est connue de tous. Il s’agit d’un système qui tourne autour d’un seul homme: le directeur général des services, surprotégé par le président».Les deux hommes font équipe depuis le milieu des années 90.

Depuis jeudi, des ordres sont donnés aux agents pour que le silence le plus absolu entoure ces affaires. Un courrier a été envoyé aux conseillers généraux pour les appeler à la retenue. Contactés par Libération, deux des trois «mutins» n’ont pas souhaité donner suite. «Ils sont morts de peur, il faut les comprendre», explique un cadre.

Mourad Guichard

> À lire également: Au conseil général du Loiret, les cadres se rebiffent

Commentaires

est ce que les interventions en session vont changer grand chose ? nul ne le sais. Le DG est toujours là et les gens souffrent toujours.
A esperer que les vacances scolaires ne vont pas avoir un effet anesthésiant sur les agents et que le mouvement restera actif.

Apparemment, certains tremblent de peur à la pensée que le sieur Lidolff puisse porter atteinte à la réputation de ce bon Monsieur Doligé et à l'excellente majorité de droite qui gère depuis des décennies ce département du Loiret.

Doligé est tout sauf un imbécile, il sait ce qui se passe dans sa boutique et se contente de nier les évidences. Il lui suffirait d'un claquement de doigts, comme on retient son chien qui menace, pour que les choses s'arrêtent. Il est donc le principal responsable de la situation.

Il ne fait rien parce qu'il pense pouvoir bénéficier encore longtemps des peurs et des lâchetés collectives.

Espérons que le personnel saura retrouver la dignité que confère une résistance solidaire qui ose s'afficher, l'opposition, son honneur, en n'abandonnant pas la protestation uniquement à Michel Ricoud et Micheline Prahecq, et que Libéorléans ne demeurera pas seule à incarner l'idée d'une presse locale indépendante.

D'accord avec "POM". Ce fonctionnaire fait prendre des risques politiques inconsidérés à ED et à la Droite départementale. ED ne doit plus justifier le comportement de ce directeur dont la maltraitance ne fait plus aucun doute au vue de l'ampleur de la situation. ED aurait du accepter la mise sous protection fonctionnelle de l'adjoint afin de limiter la casse. L'avenir de la crise tient maintenant dans le sort qui sera resevré aux deux autres...

Il faudrait se séparer de ce directeur avant la mise en oeuvre de la réforme territoriale au risque de dégats irémédiable pour la Droite.

Une idée à réfléchir : que tous les agents demande à entretien à la cellule d'écoute pour dire que l'ambiance de travail est insupportable. Si on est des centaines, ça va être fort non ?

Je considère qu'Eric DOLIGE est également une victime dans cette affaire. C'est un homme politique respectable qui s'est fait manipulé par un individu malveillant. Ce DGS est la source de tous les maux, également ceux de la majorité départementale. Quel mistérieux lourd secret lie ces deux hommes ?.
Les agents du Département doivent être tirés de ses griffes, les élus de la majorité doivent se rebeller pour que le Droite ne perdre pas un département ou un siège ou deux au Sénat. Eric : ouvre les yeux, fait un geste.

Bonjour
je me permets de réagir face à la situation des trois cadres maltraités au sein du Conseil Général du Loiret.Ayant vécu des faits similaires en 20008 à l'UTS de Pithiviers; Je suis solidaire en Esprit et en Vérité de ces cadres en souffrance. Après avoir dénoncé par écrit ce harcèlement,j'ai été sanctionnée par un avertissement en guise de représailles.Le harcèlement moral est un principe de management du Conseil Général du Loiret. La peur et l'intimidation sont ses deux moteurs. Mr DOLIGE est dans le déni total hélas...!!!

La maltraitance concerne également les agents de catégorie C. Je suis moi-même victime de cette maltraitance de la part du DGS et de sa Direction. J'ai connu l'humiliation, le harcèlement moral..., malgré un très bon dossier professionnel.
Je me suis battu au jour le jour pour garder mes droits de fonctionnaire, mais les pressions de la Direction ont été de plus en plus forte. j'ai terminé placardisé et isolé. Suite à ce combat, je suis tombé gravement malade.
Je vous demande de ne pas nous oublier !

Au moment de l'affaire du corbeau de Neuville aux bois. La République du centre avait eu, assez tôt, l'information, selon des sources sures, que le corbeau qui lançait des appels téléphoniques anonymes, assortis de menaces, aux opposants du maire, était bien Kleber Malecot, président du conseil général de l'époque. Elle a cependant attendu un très long moment, jusqu'à ne plus pouvoir faire autrement, parce que la mise en cause de l'intéressé était devenue publique, pour évoquer l'affaire dans ses pages.

Alors, la maltraitance au conseil général et l'attitude de Doligé, vous imaginez...

C'est pour cela qu'on se bat pour essayer de sauver Libeorléans.

J'espère que les journaleux de France 3 Centre et NATIONAL en parleront. Au niveau national, c'est pas certain cependant. Pas d'image choc ! A moins que quelqu'un ait enregistré en loucédé les prestations quotidiennes du DGS dans ses oeuvres. Hé oui une petite vidéo sur internet pour faire sauter la triste clique du sieur Doligé Eric, triste sire de la Sarkochie triomphante. Y'a que ça de bon, messieurs dames. Pensez y avant d'aller faire pipi aux chiottes du CG du Loiret...

Zézette :

Le DGS est l'instigateur du climat de terreur et il n'a nullement besoin d'une armée d'inféodés pour l'épauler étant soutenu et cautionné par le Président du Conseil général. Celui ci est rappelons le « seul chargé de l'administration » et est donc responsable du personnel. La politique de management du département du Loiret est donc celle de Monsieur Doligé. Le DGS est légitimé. C'est la première pierre de son entreprise de démolition !

Alors , exception faite de quelques petits caporaux prêts à toutes les veuleries pour préserver leur médiocre carrière, le DGS est bien celui qui insuffle et entretient cette ambiance malsaine qui ne nuit pas seulement aux agents mais aussi à la qualité du service qu'ils sont censés rendre à la population départementale.

Par ailleurs, pourquoi sous prétexte que ces dga auraient « cautionné » la maltraitance , il faudrait aujourd'hui les condamner ou être indifférent à leur situation ?

Je suis d'accord avec Malik, encourageons toutes actions capables de faire changer les choses.

Une action en intersyndicale est en cours. Dans un premier temps, une intersyndicale dénonce un certain nombre de points au prêt des politiques (encore) et du président.
A la suite, c'est la presse qui aura les éléments et après ...
Il serait question d'un mouvement d'ampleur et médiatique. Mais, même motivé et avec toute la meilleur volonté du monde, il faut une mobilisation générale.
La copie du courrier est dispo sur le blog de la section CFDT interco du CG (http://cfdt-cg45.over-blog.com)

Il ne faut rien lâcher car ce n'est que le sommet de l'iceberg.

Comme d'hab y'a toujours des cons pour venir dire que c'est que 10%,et regardent aps que ces 10% c'est deja des histoires de vie brisees. Toujours cette logique decliniste du chiffre qui doit toujours etre mieux, meme si on broie de plus en plus de vies

Jean-Marc :

Vous êtes sans doute mal informés.

Ce n'est pas la première fois que Michel Ricoud interpelle Eric Doligé, même en pleine séance du CG à ce sujet.

D'ailleurs, il le redit ici. La CFDT est venue le trouver à de nombreuses reprises à ce sujet et elle a toujours eu de ce côté l'aide possible qu'elle souhaitait.
Mais quand seuls 3 conseillers sur 41 bougent réellement, que les autres préfèrent garder silence ou timidement, très timidement posent quelques questions sans aller plus loin, que croyez-vous qu'il se passe ?

Le personnel continue à souffrir parce ceux qui devraient protester et demander des comptes ne le font pas,

Il est grand temps que tout cela change et lorsque l'on vit un enfer, trois années à tenir comme semble le dire Eric Doligé, c'est un puits de souffrance sans fond.

Faudra-t-il qu'il y ait un suicide au CG pour qu'enfin on se préoccupe de cette souffrance et que le responsable soit enfin éloigné du poste qu'il occupe ?

à hassan: des contractuels certes, mais aussi des agents plutôt bien mieux payés que dans les autres collectivités (et des primes, dont certaines sont attribuées de manière très opaque). Du coup ça incite à pas trop l'ouvrir...

Réponse à Zezete et Jean Marc :
Un seul homme peut faire du mal oui et si les gens ne réagissent pas tout de suite, c'est peut être qu'ils ont peur car il ne faut pas oublier qu'il y a un grand nombre de contractuels en CDD surtout parmi les cadres.

En même temps cette situation me fait bien rire. Du harcélement il y en a partout. Je ne nie pas la situation au CG. Mais un fonctionnaire territorial peut demander et obtenir sa mutation tout en conservant son bon petit salaire bien tranquille. Harcelé peut-être ! Viré jamais !C'est du harcélement commis dans le privé qu'il faudrait parler et là il y a tant de choses à dire. Mais les gens qui le subissent ne sont pas affidés ou affiliés au PS. Ils n'ont donc aucune chance que le PS ne s'intéresse à eux...Et ceux là se taisent pour ne pas perdre leurs emplois

Un seul homme ne peut pas être responsable de tous les problèmes au CG 45. Qu'on fait les cadres durant toutes ces années ? Pourquoi ont-ils laissé les personnels supporter seul cette maltraitance institutionnelle ? N'ont-ils pas aussi une part de responsabilité ?
Pourquoi démissionnent-ils aujourd'hui ? Pourquoi ce qui était supportable hier pour eux, ne l'est plus aujourd'hui ?

Fonctionnaire depuis 20 ans, j'ai travaillé 4 ans au CG45 (2006-2010):
C'est le climat de travail le plus détestable rencontré dans ma carrière. Les personnels sont infantilisés, non aucune reconnaissance voire légitimité. Les relations de travail sont très particulières, c'est diviser pour mieux régner. Il est difficile de venir travailler dans un tel climat. Les conditions de travail sont beaucoup plus dures au siège du CG (rue E. Vignat) où un climat de "terreur" règne. Je m'interroge sur cette situation connue de tous qui perdure depuis plusieurs années. En 2008, les agents se plaignaient ; aujourd'hui les cadres démissionnent et demain....
On laisse les personnels souffrir en silence et cela ne gène pas la DRH (complice voire actrice de ces maltraitances)et la Direction....Accepteraient-ils qu'on malmène leurs enfants de la sorte ?

Curieux tout de même qu'il faille attendre la réaction de la presse nationale pour que nos élus PS et PC daignent enfin s'emparer de l'affaire. Il est vrai qu'il en allait directement de leur honneur et du sens de l'équité, LibéO étant nettement plus lu, que ce vague torchon de la "Rep" qui ne fait de mal à personne et qui ne sort pas d'affaire. Comment se fait il que les CG de gauche n'ai pas encore produit une motion commune ? Serait-ce la peur qu'inspire Mr Doligé et ses acolytes, qui vient de les faire encore reculer ? Attendons encore quelques semaines que Libé Orléans ferme et il ne restera plus rien de cette douloureuse affaire...Le temps joue incontestabmenet pour Mr Doligé qui lui joue la montre !

Il faut donner acte à Micheline Prahecq de ses interventions qui ne sauvent que l'honneur de l'intéressée, Micheline n'étant pas le groupe socialiste à elle seule.

Il est peut être temps, puisque le conseil général vient d'être renouvelé, d'envisager une démarche commune de tous les groupes de l'opposition et peut être de quelques conseillers de la majorité qui désapprouvent ces méthodes, pour opposer, à cette brutalité contre les salariés, la protestation des consciences.

Mon courrier adressé, ce mardi, au président du Conseil général du Loiret:

Michel RICOUD
Conseiller général de la Source
Conseiller municipal d'Orléans

Monsieur le Président du Conseil général,

Comme tous mes collègues, j'ai été rendu destinataire, samedi 9 avril 2011, d'un courrier signé de votre main, courrier portant sur " la situation de trois directeurs généraux adjoints" et "des faits que vous avez jugés graves qui se sont produits en 2010, et exacerbés pendant la période électorale et après celle-ci qui vous ont placé dans l'obligation de prendre des mesures dans l'intérêt du service public départemental".
Je souhaite connaître les raisons qui vous ont conduit à prendre ces mesures et espère de la transparence dans cette affaire.

Quand près de la moitié des directeurs généraux adjoints sont sur la sellette, l'élu que je suis est en droit de s'interroger et poser des questions. Surtout que cette affaire vient après des situations du "mal être au travail" touchant d'autres personnels, comme déjà indiqué lors de précédents débats en session.

En conséquence, je vous demande de bien vouloir faire toute la lumière sur cette situation . Surtout que la presse nationale s'en est faite l'écho.

Je vous en remercie par avance, et vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'expression de mes respectueuses salutations.

Michel RICOUD

Bonjour,
Je ne peux pas lire, dans plusieurs commentaires, que les élus socialistes au Conseil Général ne réagissent ni ne font rien dans cette affaire.
Depuis que je suis élue (en mars 2008), je suis intervenue à plusieurs reprises, y compris, en direct, auprès du président du Conseil Général.
Sans succès, certes, mais avec la détermination que peut avoir une élue de l’opposition.
J’en ai fait part, à plusieurs reprises : en session publique du Conseil Général, où, systématiquement la majorité ne réagit pas, et refuse de voir la gravité des faits.
J’ai également publié plusieurs fois des articles sur mon blog, repris sur Facebook, mais qui n’ont suscité que peu de commentaires : je n’ai, à l’évidence, pas la même audience que LibéOrléans !

Pour exemple, j’écrivais le 10 juin 2009 pour redire que je restais, sur ce sujet, vigilante et déterminée
http://michelineprahecq.parti-socialiste.fr/2009/06/10/personnels-du-conseil-general-je-reste-vigilante-et-determinee/

Le 21 juin 2010, je m’interrogeais – mais ça n’était là que l’aspect public de mon action – sur les mouvements au Conseil Général du Loiret :
http://michelineprahecq.parti-socialiste.fr/2010/06/21/mouvements-au-conseil-general-du-loiret/

Le 27 octobre 2010, je publiais sur mon blog, la Lettre des conseillers généraux socialistes, verts et républicains, qui abordait cette question :
http://michelineprahecq.parti-socialiste.fr/2010/10/27/la-lettre-des-conseillers-generaux-socialistes-et-verts-est-parue/

Lors de la session de mars 2011, j’ai fait une longue intervention dont je vous donne copie ici :

Monsieur le président, mes chers collègues,
Nous avons plusieurs fois attiré votre attention, M. le président, sur les conditions de travail de certains collaborateurs du conseil général.
Vous nous avez reçus, il y a environ un an, M. Thiberge, M. Brard, Mme Beauvallet et moi-même à la suite d’un regrettable incident en commission..
Nous vous disions alors combien nous étions inquiets des conditions dans lesquelles se faisaient certains départs de collaborateurs.
Nous redoutions d’autres départs, apparemment pas vous
Cependant la suite des évènements a montré que nous avions raison.
Croyez bien que nous en sommes tout à fait désolés .
Nous savons parfaitement que par la loi vous êtes seul compétent en matière de gestion du personnel du conseil général et nous ne contestons absolument pas votre responsabilité.
Mais nous savons donc que c’est votre responsabilité.
Si nous intervenons à nouveau aujourd’hui, c’est que nous avons eu connaissance d’une récente prise de position à caractère public puisque nous l’avons tous reçue.
Dans son courrier d’information de janvier 2011, la CFDT écrit au sujet des relations avec les agents de situations conflictuelles :
Je cite :
« le président se dit choqué par certaines situations intolérables qui lui sont décrites. Il avoue ne pas trouver de solution confortable dans la mesure où certains cadres malveillants, au management agressif, donne « satisfaction à l’administration ».
A notre connaissance, nous n’avons eu aucune réaction de votre part à ces propos.
Or ces propos ne peuvent que retenir notre attention puisque vous auriez parlé de situations intolérables, de certains cadres malveillants au management agressif.
C’est exact ou c’est faux.
Si, c’est faux, alors pourquoi pas de démenti de votre part ?
Si c’est exact, ces propos sont graves et pourraient donner lieu à d’éventuelles poursuites, vous le savez bien.
Ils accréditent l’idée que le malaise décrit est la réalité de ce que nous percevons
J’ai l’honneur de vous demander M. Le Président,
Quelles dispositions entendez-vous prendre par rapport aux faits relatés et au malaise décrit ?
Je vous remercie de votre réponse à laquelle nous attacherons une grande importance tout comme les collaborateurs du département.
Dans sa réponse, le président me reproche qu’avec « ma maturité politique » (c’était un compliment !), je prenne au pied de la lettre un tract syndical. Il dit ne pas se reconnaître dans ces propos mais n’a pas fait pour autant de démenti lors de la diffusion de cette lettre de la CFDT.
Il ramène les difficultés aux personnels des collèges mais a très bien compris notre intervention.
Le lendemain, en cohérence avec la déclaration ci-dessus j’ai expliqué pourquoi nous ne voterions pas une délibération sur les ressources humaines en ces termes:
« Nous ne doutons pas des intentions finales par rapport aux agents et aux services rendus aux usagers, cependant au-delà de la complexité de cette délibération et compte -tenu de notre perception de la réalité, nous ne pouvons pas être convaincus par les propos sur le bien être, la sérénité, la culture de la collectivité ».
Réponse de M.Doligé qui se dit hérissé ! « Courage, fuyons. Quand je vois ce que nous faisons pour le personnel ! ».
Il répond budget quand nous voudrions lui faire comprendre respect, reconnaissance, liberté même pour certains.
Nous ne parlons pas le même langage !

Tout cela pourra paraître sans doute insuffisant à certains de vos lecteurs.
Mais cela a permis d’établir des relations de confiance avec de nombreux membres du personnel, avec lesquels je suis en contact.
Mais comme je le disais plus haut, les moyens d’action des élus de l’opposition sont très limités : je soutiens les personnels, j’alerte les autorités, et je soutiendrai, bien évidemment, toutes les actions à venir organisées par les syndicats sur ce sujet.

Micheline PRAHECQ
Conseillère générale (PS) d'Orléans-St-Marc-Argonne

«Les cadres concernés, que j’ai reçus séparément, m’ont dit les mêmes choses, ont utilisé les mêmes mots. Ça interpelle…» dit Doligé. Ca c'est extraordinaire, les personnes lui explique le même problème et lui pense à un complot ! Il n'a qu'a recevoir les 30 directeurs un par un et les écouter, il verra si c'est un complot. A part 3 ou 4, tous les autres pourront lui expliquer qu'il ne s'agit pas d'un complot mais d'une situation grave dont il est responsable et dont il devra assumer les conséquences. Il ne pourra pas dire qu'il ne savait pas.

Agents du Conseil général, syndicats, élus, soyons inventifs et déterminés, ce DGS malfaisant doit partir et nous devons réfléchir et agir chacun notre niveau dans un souci de défense des intérêts de la collectivité et des usagers du Loiret. Nous devons agir ! Nos 3 DGA maltraités ont besoin de nous et de nos encouragements. Toutes les idées sont les bienvenues ! Je propose par exemple qu'une pétition ou un forum soit lancée sur internet.

pourquoi n'entend-on toujours pas les syndicats du conseil général? qu'attendent-ils pour lancer une manifestation contre ce directeur qui n'a déja que trop sévi? même les conseillers généraux redoutent cet homme qui a toute la confiance du président. amis syndicalistes : ne laissez pas passer cette aubaine, dans quelques jours libéorléans disparaîtra... et la seule tribune d'expression libre et anonyme des agents du conseil général du loiret avec.

Merci PauseKfé d'expliciter ma pensée...
Je voulais signifier à travers mon commentaire que l'élue en question (Mme Prahec) dénonçait dans son blog un problème sans développer le fond des choses ni détailler le nœud de l'affaire.
Dénoncer, c'est bien, mais oui, agir c'est mieux.
Les messages déposés sous l'article de Mourad pointent ce secret de polichinelle (des démissions en série liées à des faits de terreur, placardisation, maltraitance, harcèlement...) dont tout le monde a connaissance sans que rien ne change.
Quelqu'un sait quelle position ont pris les instances représentatives du personnel dans cette affaire ?
Oeil de Lynx

Ce qu'il faut dire, c'est que les 3 DGA sont des vrais professionnels compétents reconnus pour leurs grandes qualités humaines. Ces personnes sont harcelées par le DGS depuis des années et ils sont en train de craquer. L'un d'eux demande une procédure de sauvegarde, les deux autres sont en arrêt maladie et M. Doligé trouve cela normal ! M. Doligé vous savez très bien qu'il ne s'agit en aucun cas d'un complot mais d'un véritable harcèlement. Aurez vous le courage de dire jeudi matin devant tous les cadres du Département que cela est sans importance ?
Votre responsabilité est engagée. La stratégie du DGS et la vôtre n'est elle pas plutôt de maintenir les services sous une chape de plomb pour avoir les mains libres ?
Ce gâchis humain que vous laissez faire coûte cher aux contribuables et cela n'est pas admissible.

"Sur une trentaine de directeurs aux fonctions éminentes, ils ne sont que trois à se plaindre du management, je ne vais pas donner raison à la minorité ..." dixit E. Doligé. Il oublie de préciser que depuis 2010 c'est 5 des directeurs de la Solidarité sur 6 qui sont partis (virés ou démissionnaires), et que sur les 30 membres du comité de direction, si 3 seulement l'ont informé qu'ils subissaient du harcèlement de la part du DGS, c'est parce que qu'il y en a une vingtaine d'autres qui ont peur pour leur poste.

Stupéfaite de tomber un peu par hasard sur cet article dont la lecture a réveillé de vieux souvenirs...
Il y a 20 ans, le monsieur en question,
était déjà Directeur de cabinet au Conseil régional de Picardie où je travaillais également.
Même méthode, même harcèlement avec tout le personnel, même réputation, même protection de la part d'un président fasciné, mêmes privilèges, même violence...
Le monsieur doit aujourd'hui avoir la petite cinquantaine.
Il semble donc possible qu'il sévisse encore une quinzaine d'années, sans que personne ne dise rien. Comment est-ce possible ?


Les trois DGA en question sont des managers reconnus pour leurs compétences professionnelles et très appréciés par leurs équipes pour la qualité de leur management et leur sens relationnel. Ils ont agit pour leur propre situation mais en alertant aussi sur des situations dont ils avaient connaissance et qui concernent tous les niveaux hierarchiques. Ils n'étaient pas dans cette ligne managériale maltraitante. Tout cela est vraiment scandaleux et une honte pour le service public.

Il est grand temps de faire le ménage dans cette maison du Conseil Général. Du sommet aux étages intermédiaires voire rdc, l'ambiance est au harcèlement et à la politique du pire en matière de management et de gestion de budget. Tout ce qui est donné à voir n'est que de la com, et encore ! Que penser du harcèlement permanent entretenu par le DGA, que penser d'un DG qui critique ouvertement ses collaborateurs en entretien de recrutement et les traite d'incapables en place depuis 20 ans alors qu'il est arrivé depuis 6 mois ? Que penser des budgets com confiés à une agence qui ne finit pas son travail parce que cela ne convient pas au service interne mais qui est réglée rubis sur l'ongle sans finir le travail,..., j'en passe et des meilleures. Il est grand temps que le Président et son équipe balaient devant leur porte avant de transmettre les dossiers. Dès que vous parlez du Conseil général avec une personne les mêmes histoires reviennent inlassablement, comment penser que les conseillers généraux ne soient pas au courant. S'il ne s'agissait que d'ambiance de travail déplorable, mais nous parlons ici de harcèlement et de budget dilapidé ! Ce système serait-il cautionné par l'équipe du Président ? Je tiens bien évidemment à disposition des personnes intéressées les détails.

Grâce à Libéorléans,je découvre cette info qui m'intéresse beaucoup;il ne faut pas songer à trouver cela dans la Rep,le Journal de Gien et autres feuilles de chou inféodées (c'est le mot propre)à Doligé et ses kaguébistes.Preuve de plus,s'il le fallait,de l'importance de notre Libé à nous (le reportage sur Servier est encore dans les mémoires,n'est-ce pas???)
La réponse de Doligé,notable local,n'étonnera que ceux qui ne l'ont jamais rencontré;la majorité est aux ordres et la boucle
En revanche,on est en droit de s'interroger à propos du silence du groupe socialiste.Lâcheté ou indifférence? ou les deux?
Quelqu'un a cité Brecht,je citerai Churchill
"Pour éviter la guerre -et un gel des subventions dans votre canton-vous avez accepté le déshonneur;mais vous vous trompez:vous aurez la guerre ET le déshonneur!!!"

Cette situation est désormais de notoriété publique quant à la personnalité du Chef des Services qui sème la terreur et crée un climat détestable.
Ce Monsieur aura eu une action dommageable pour le Département dans la mesure où son attitude aura provoqué des demandes de mutation vers d'autres Régions de la part de certains responsables de Services ou d'Organismes placés sous la coupe du Conseil Général et qui sont encore regrettés à ce jour....
Le Gâchis de hautes compétences n'est il pas une raison d'agir même si ce n'est que pour trois ans comme semble le penser Monsieur Dolligé......Ce déclin en pente douce qu'il évoque est il digne du poste qu'il occupe lui même ?......Après eux, le Déluge, si l'on lit entre les lignes !

Il faut sortir ce débat de son contexte: malgré l'évidence des enjeux politiques qu'elle comporte, cette histoire est avant tout une affaire d'humanité. Comment un directeur peut-il se permettre de démentir et surtout tourner en ridicule une affaire aussi monstrueuse, qui implique avant tout des hommes, victimes de la perversité morale de leur "supérieur" ? (et qui est-il ce DG sinon un pion comme les autres sur l'échiquier du pouvoir départemental?)

La réaction d'Eric Doligé ne reflète que le mépris de celui-ci pour ses collaborateurs et son orgueil personnel, lui qui est bien trop occupé à préserver le peu d'influence qu'il lui reste pour finir sont mandat.

Reste à se demander quelle manigances politiques se cachent derrière cette alliance immorale d'un président qui choisit ses
"protégés" ...

Eric :

Pardon, mais là tu exagères ...

Tu sais très bien que le PCF, le PG et la Gauche Unitaire ( le Front de Gauche quoi !!!!)la dénonce depuis le début, cette réforme des collectivités territoriales .

Et là, renvoyer dos à dos droite et gauche, c'est encore une fois nous mettre dans le même sac que ceux qui ont entériné la modification de la constitution pour mettre aux oubliettes le "non" au référendum de 2005.

Et ce n'est pas rendre justice à celles et ceux qui se démènent chaque jour que de communiquer sur ce mode-là.

Quand Eric Doligé dit 3 sur 30 directeurs, certes. Mais c'est surtout 3 sur 7 DGA, ça fait déja beaucoup plus en terme de rapport. Mais bon, c'est sûr, ça reste la minorité...
Comme si vraiment la question du nombre qui était importante. Une personne maltraitée, directeur ou "simple" agent de catégorie C, c'est toujours trop.
Et dire que "la maison doit avancer", c'est vraiment une honte, ça veut dire qu'on peut s'asseoir sur les agents, se foutre totalement de leur mal-être au travail, mais qu'avant tout la machine peut continuer à broyer, au moins elle fait quelque chose.
Et pour finir, étonnant qu'il admette que des agents s'en plaignent régulièrement à lui, en étant visiblement morts de trouille puisqu'ils le font de cette manière, ça lui fout pas les boules? Il se sent à l'aise avec ça, alors que les faits lui sont régulièrement dénoncés? Pas de quoi être fier, plutôt de quoi être bien honteux. Qu'est-ce qu'il faut attendre? Des suicides, il n'y a que ça qui "marche"???
Et allez, une petite dernière pour la route: la cellule d'écoute. Quand on sait que pendant des mois les personnes qui s'en occupaient n'avaient d'abord pas de bureau fixe, puis des bureaux en open-space (bravo la confidentialité!), on peut doucement rigoler quant aux intentions de la direction de faire changer les choses.

Et ça continue encore et encore...

Une Question ,
Quelle parti remet en cause la réforme des collectivités territoriales ? PERSONNE , le déméntèlement de la République , de la Démocratie ,est loin d' être à lors du jour . 2012 est hélas un résumé de voter blanc bonnet ou bonnet blanc...Doligé doit se marrer !

Un "vieux " papier d'actualité :

http://la-sociale.viabloga.com/news/la-reforme-territoriale-de-nicolas-sarkozy-etat-minimum-services-publics-reduits-union-europeenne-et-coup-d-etat-a-froid

pour Oeil de Lynx: C'est bien d'en parler sur son blog, mais c'est un peu court quand on est élu, dommage que ça n'aille pas plus loin

@J.Dg: vous avez parfaitement raison, d'autant qu'en particulier les conseillers généraux d'opposition (hors communistes, qui au moins assument leur mandat correctement) pourraient en profiter pour montrer qu'ils sont autre chose qu'un vague ersatz de la majorité. Mais en même temps, quand on ne fait que s'abstenir sur le budget, et qu'on n'ose que depuis récemment voter contre, faut pas s'étonner, ça démontre au moins un manque de courage politique. Et puis ils sont toujours à tenter de nous illusionner en expliquant qu'ils agissent dans l'ombre pour les agents, alors qu'ils ne font RIEN (ni dans l'ombre, ni dans la lumière)!

Comme le précise l'article, le Directeur général, sa proche DRH et quelques collaborateurs dévoués font le tour des services pour soit disant les rassurer et leur apporter son soutien ... et surtout leur rappeler leur devoir de réserve et le secret professionnel.
Pourquoi ont t'ils si peur que les agents parlent ?

Dans cette sombre polémique il y a deux enseignements.

Le premier c'est l'évidence de la nécessité d'un Libé-Orléans dans un département où règnent les petits barons qui se prennent pour des seigneurs alors qu'ils n'ont que des attitudes de charretiers.

Le second c'est l'opacité d'un système politique départemental où la combien domine, où les arbitrages se font non pas au nom de l'intérêt général mais par rapport à des calculs de basse épicerie politique.

Continuez messieurs, en agissant ainsi les urnes ne sont pas prêtes de se remplir. Quant à monsieur Doligé c'est bien un adepte du ni ni : ni honneur ni moralité !

Merci Mourad pour cet article éclairant... Miguel et M. Praec avaient consacré un billet à ce sujet sur leur blog mais je comprenais mal les contours de cette affaire.
Si maintenant on songe à donner raison à une minorité... :( (ironie, évidemment)


Au moins par honneur sinon par devoir, certains conseillers ou conseillères générales pourraient tout de même intervenir et le faire savoir. Ils doivent bien avoir statutairement leur mot à dire dans le fonctionnement des services. Car pour se faire élire, de droite comme de gauche, certains-certaines sont là et bien là. Après, comment s'étonner de la défiance envers les politiques quand eux-mêmes sont saisis de trouille ? Mais j'avais oublié que l'honneur c'est... un mot désuet qui ne pèse rien devant la promesse d'une subvention entre deux petits fours. Dites-moi si je me trompe et de combien.

Habitant Olivet, je n'ai trouvé le libération de ce jour que chez le troisième revendeur sollicité. Soit l'article de Mourad a suscité un surcroît de ventes soit Libé est insuffisamment distribué. Peut être que Nathalie Colin dont j'ai eu le privilège de croiser le regard pourrait faire étudier la question ?...

La situation du personnel du Conseil Général en situation de souffrance est connue depuis de nombreuses années. Chacun sait qu'il faut être prêt à abandonner toute dignité pour y assumer un poste de directeur général adjoint.

Quant à la réponse de Doligé, qui laisse démolir quantité de personnes en prétendant nier ou ignorer ce qui se passe pratiquement sous ses yeux, elle donne la nausée.

Pour ce qui est des élus socialistes qui refusent de s'exprimer parce qu'ils ont peur de voir supprimer des subventions pour leur canton (article Libé de 2008) ils ont leur place dans ces trains de banlieue où des filles se font violer pendant que les voyageurs plongent le nez dans leur journal.

Quel conseil donner à ceux qui souffrent de ces violences ? Un jour ou l'autre vous finirez par partir parce qu'on vous aura démoli. A ce moment, vous partirez complètement humilié et ayant perdu toute estime de vous ; alors songez à cette formule de Bertold Brecht : "ceux qui luttent vont peut être perdre, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu"

Vous sauvegarderez au moins votre dignité et celle ci est toujours nécessaire pour rebondir ailleurs et autrement.

Celui qui vous dit ça a fait plusieurs fois sa valise dans de telles conditions.

En attendant, vous êtes les bienvenus chez Solidaires Loiret, 12 cité Saint Marc à Orléans, tel O238835830, vous y trouverez une écoute et les moyens d'une défense efficace devant les tribunaux, même si vous n'êtes pas suffisamment argenté pour payer les honoraires d'un avocat.

Mais d'autres organisations syndicales existent, choisissez là en fonction de votre sensibilité, je n'en cite qu'une parce que c'est celle avec laquelle je travaille.

Il serait interessant de se pencher sur d'autres souffrances au travail dans une autre collectivité: la mairie et Communauté du pays de Vendome. Licenciements avec recours en tribunal administratif, démission d'un DGA arrivé il y a à peine un an, départ annoncé de la DRH qui arrivait de ...France Télécom, un cadre mis au placard puis envoyé en commission disciplinaire....
Cette situation est dans la ligne de mire de la CFDT à l'échelle régionale, il serait bon d'aller y regarder de plus près plutot que de taper toujours sur les mêmes. Par souci de transparence aussi.

Ayant lu l'article paru dans Libération, je dois tout de même dire que la réponse de Eric Doligé est plus qu'étonnante, pour ne pas dire éberluante !!!!!

Il prétend rien moins qu'il n'y a que trois personnes sur trente à s'être plaintes.

Mais 3 sur 30, cela fait 10% du personnel qui vit de la maltraitance, et une telle réponse en est une supplémentaire, puisqu'elle balaie d'un revers de manchette verbale le harcèlement vécu par ces salariés.

Je croyais que le harcèlement au travail était repréhensible et passible de la loi, mais là aussi, dès qu'il s'agit de violence, bien difficile de faire reconnaître ses droits, surtout lorsque c'est une ambiance de fonctionnements pervers qui est instaurée depuis des années ( le harcèlement est une violence perverse, cf l'ouvrage de Marie-France Hirigoyen).

J'espère que ces salariés auront le courage de déposer plainte, qu'ils seront soutenus par leurs syndicats, que tout le personnel du Conseil Général s'unira pour dire : STOP à de telles pratiques.

Ce n'est qu'ainsi qu'ils réussiront à obtenir gain de cause.

je me bats depuis quinze ans contre Eric Doligé et son système.
j'ai déposé deux plaintes pénales classées pour prescrption par le Parquet d'Orléans.
Trois dossiers sont pendant à mon initiative devant le Conseil d'Etat.
Ce département est géré comme une satrapie achéménide ...

Voilà le genre d'info qu'on a QUE par libéOrléans, s'il faut encore des arguments pour le maintenir!

Pourquoi le Conseil Général ferait exception à la règle commune imposé par le Medef, la mondialisation, le patron de l'UMP.

Le travail est devenu une longue vallée de Larmes ... C'est ainsi et la variable d'ajustement, l'empêcheur de profit maximal, le petit personnel toujours de trop doit souffrir pour rester en place.

Il a encore un travail et un salaire alors silence ...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas sur ce blog tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Liens

Alertes Messenger

SUR LIBERATION.FR