Des «maltraitances» dénoncées au conseil général du Loiret
ÉCO-TERRE. Ils parlent de «maltraitance» à l’encontre des agents. Depuis près d’un an, au conseil général du Loiret, la polémique et les passes d’armes entre le directeur général du département et des syndicats ont enflé. Demain, l’intersyndicale CFDT- FO-FSU-CGT-SUD appelle à la grève. La raison : des «réunions qui se passent dans des ambiances maltraitantes», où des «gens de tous niveaux» sont «insultés, humiliés» et sur lesquels on «hurle sans qu’ils aient la possibilité de répondre et de se justifier», dénonce un bulletin de la CFDT. Qui avait déjà évoqué cette question à l’occasion d’une commission administrative paritaire en juin 2007. «Nous avons subi une remontrance, et le président du conseil général UMP nous a demandé de livrer le nom des agents concernés par la maltraitance, rapporte Danièle Lelong, cosecrétaire du syndicat. Nous avons naturellement refusé.» (Lire la suite...)
Depuis plusieurs années, les couloirs du conseil général bruissent de récits. «J’ai vu un agent découvrir sa mutation le matin même en ne voyant plus son ordinateur, confirme à Libération un ancien agent. Des cadres apprennent leur déplacement d’office par leurs secrétaires.» Les élus syndicaux soulignent un turnover anormalement élevé : «Ici, les jeunes restent deux ans tout au plus. Quand ils comprennent le fonctionnement, ils partent.».
Récemment un directeur général adjoint a été mis au placard, contraint
de rester chez lui sans la moindre tâche (tout en continuant à
percevoir son traitement). Danièle Lelong et sa collègue Marie-Monique
Reynaud ont cherché de l’aide sur les bancs de conseillers généraux
socialistes : «Ces derniers ont prétexté des risques pour les
subventions destinées à leur canton. Et ils n’ont rien fait. C’est le
règne de la terreur.» Après la publication du billet dans le
bulletin syndical CFDT de janvier, Eric Doligé, président UMP du
conseil général, leur répond par écrit : selon lui, rendre publique
l’affaire via le bulletin serait un «revers diffamant», une «atteinte à l’image des agents», une pratique «contraire à l’éthique du dialogue social».Interrogé par Libération, le conseil général du Loiret a répondu qu’il «ne souhaitait pas commenter ce qui relève du dialogue social».
Mourad Guichard (photos: Julien Pitet)
L'intelligence socio-professionelle n'a jamais été une spécialité de la France centrale... Il est bien évident que les "attitudes déplorables" du patronnat ne seront pas près d'etre oubliées. Surtout qu'Internet est un système "con" qui n'est pas capable de perdre la mémoire. Plus il y a d'insultes, de menaces, plus augmenteront les probabilités de boycott des entreprises et des produits de cette région. Avec les logiciels d'information géographique, celà prend un rien de temps à découvrir ces Cro-Magnons du monde socio-professionel... Serait grand temps de se mettre à la page de la communication constructive.
Rédigé par: King of Arrabloy | le 03/03/2008 à 16:56
la terreure est telle qu'au sein même de la direction des ressources humaines (dont je fais partie), personne ne fera grève demain... trop de conséquences qui ne se sauront pas...le personnel a peur des répressions, notamment de la responsable qui harcèle tout son personnel...
Rédigé par: >> | le 03/03/2008 à 20:00
Au vu de cette ambiance pesante et maltraitante, il devient difficile pour les travailleurs sociaux, agents du CG de positionner les personnes en difficultés sociales au centre des préoccupations.
J'apporte mon soutien aux professionnels médico-sociaux.
Luttons pour sauver notre éthique professionnelle!
Rédigé par: Anonyme bis | le 03/03/2008 à 20:33
Eco-terre ou écho terré, de peur d'être dénoncé ?!
Dire que j'envisageais de postuler à un emploi dans une UTS (où il y a le mot solidarité, si, si) !
Toutes les personnes à qui j'en ai parlé me l'ont vivement déconseillé, pourquoi ???
Là, c'est foutu, j'aurais dû me cacher derrière un pseudo !
Et comment ne pas être solidaires de ces fonctionnaires, dont le patron (le général) ne demande aucun conseil ? Mégalo man l'a dit : piétinés plus pour gagner moins !
Mais à trop rester la tête courbée, certains risquent d'arrêter de respirer...
Et King of Ablabla vous le dit : "Serait grand temps de se mettre à la page de la communication constructive" et, surtout, compréhensible ! Courage !
Rédigé par: Yves Pasco | le 03/03/2008 à 20:48
Après le conseil général,il faut aussi enquetter au sein de l'hopital et des établissements médico-sociaux.
Ce n'est pas un article mais un dossier qu'il faut réaliser.
Dans beaucoup de ces secteurs, de nombreux faits, au quotidien, illustrent ces types de situations.
Ceci concerne des salariers de terrain mais aussi des responsables
j'apporte mon soutien aux professionnels en grève.
Rédigé par: cornelius | le 03/03/2008 à 21:58
Charge de mission pendant 5 ans 1/2, c'est aussi parce que j'y ai vécu tout cela + un enfant maltraité et mort sur mon canton que je suis candidate aujourd'hui mouvement democrate pour ! PLUS JAMAIS CA. J'ai relayé sur mon blog mon témoignage. Bien sûr que je soutiens ce mouvement.
Rédigé par: GABRIELLE | le 04/03/2008 à 08:12
C'est la même chose dans la fonction publique d'Etat.
La terreur s'installe partout avec en pus l'exigence d'un remplacement sur deux départ à la retraite .
Les postes sont convoités les appuis politiques interveiennent dans les affectations .Oui la république est en danger .
Rédigé par: rémy Y | le 04/03/2008 à 12:17
Agent du conseil général, j'estime que certains propos sont exagérés...la fonction publique (qu'elle soit d'Etat ou territoriale) n'est pas seule en cause, le monde du travail dans son ensemble est dur et violent, et certains fonctionnaires devraient faire un stage dans le privé, ils y apprendraient à relativiser et à apprécier leurs conditions de travail.
Rédigé par: | le 04/03/2008 à 14:28
Je ne suis pas d'accord avec certains propos exagérés...certains agents de la fonction publique, qu'elle soit d'Etat ou territoriale, devraient faire unstage dans le privé, ils y apprendraient à relativiser et à apprécier leurs conditions de travail.
Rédigé par: Chantal | le 04/03/2008 à 14:45
Cela fait un certain temps que je suis contractuelle et je ne suis toujours pas titularisée c'est cela le managment à la mode. Je suis reconnue travailleur handicapée. Le Cg promeut les bienfaits de la MDPH (Maison départementale du Handicap dans le même temps, elle ne donne pas l'exemple en ne titularisant pas son personnel un grand bravo !
Rédigé par: namoni | le 04/03/2008 à 15:04
Article d'Yves Clément, conseiller général du Loiret qui confirme ces problèmes de management: http://www.yvesclement.org/article-17313422.html
Rédigé par: Michel B. | le 04/03/2008 à 15:48
C'est scandaleux que ça arrive dans une telle institution...
Rédigé par: Gregz | le 04/03/2008 à 16:59
Y'a que moi qui ne suis même pas choqué pour qui ça semblait être une évidance? Vous connaissez une institution de même importance ou supérieure dans laquelle il ne se passe pas la même chose? Si oui citez la moi de suite.
En tout cas je soutiens leur mouvement, ca conforte bien mon image sur les politiciens en tout bord...
Rédigé par: Lame de fond | le 04/03/2008 à 17:51
Les propos rapportés sont moches...
Toutefois, attention comme le dit Chantal, à ne pas généraliser et à relativiser... j'ai eu l'opportunité de connaître des situations professionnelles très différentes, dans des colletivités, dans des petites entreprises, dans un groupe international... et en toute honnêteté, les conditions de travail en collectivité sont plus que confortables !!
Rédigé par: Moustik | le 04/03/2008 à 18:04
Cela fait 14 ans que le directeur général des services est en poste. Il considère le Conseil Général comme sa chose et méprise tout le monde, élus et salariés.
C'est vraiment un management par la terreur, de ne plus avoir de subventions ou de se faire virer ou mettre au placard.
Si ce personnage disparait de la scéne, trois quarts des problèmes partiront avec lui.
Rédigé par: Roland | le 04/03/2008 à 22:28
Agent du conseil général,je ne resens pas cette agression dans mes activités quotidiennes.Je crois par contre que la pression existe partout et que le monde du travail,en général,devient plus exigeant et compétitif,je crois que le secteur public échappe de moins en moins à cette tendance.
Pour avoir travaillé plus de 15 ans dans le privé,attaché commercial,commerçant,ouvrier secteur du bâtiment,il me semble que mon analyse est neutre.
J'ai une idée plutot sociale de la politique et du management (ce qui n'est pas sans rapports),aussi je me demande si certains agents, peut être en situations de difficultés par rapport à ces exigences nouvelles, ne sont pas manipulés...
Je crois qu'une meilleure communication ,plus d'informations DIRECTES,pourraient désenvenimer parfois l'atmosphère.
L'information,contrairement à ce que l'on croit,circule mal, elle est interceptée,filtrée,interprétée parfois volontairement a des fins cariéristes ou des des petits intérêts syndicaux particuliers qui déservent l'intérêt général.
Attention,dialoguez, n'hésitez pas à rencontrer les bons interlocuteurs,certains intermédiaires,aussi bien hiérachiques que syndicaux manoeuvrent parfois dans leur seul intérêt...
Rédigé par: Un agent... | le 05/03/2008 à 10:21
Combien de témoignages concordants (anonymes, peur oblige) faudra-t-il pour sortir le Président du Conseil Général de sa coupable bienveillance à l'égard d'un collaborateur qui sème ainsi la terreur dans les services et qui nuit autant à l'institution ? Conjoint d'un agent départemental victime de cette maltraitance, je souhaite témoigner du désastre humain que cela engendre. A Chantal, je réponds non : ce n'est pas parce qu'ailleurs (dans le privé) des gens peuvent également souffrir, que notre réelle souffrance s'en trouve apaisée. Au delà des clivages politiques, des situations professionnelles, nous avons tous un droit fondamental : celui d'être respecté en tant qu'être humain.Un conseiller général écrivait hier sur son blog : En effet, le mode de management "par la peur" selon le dernier tract, est parfaitement perceptible par les élus. Alors qu'attendent-ils pour y mettre un terme ? Ce management autoritaire, autocratique et violent dispose d'un énorme potentiel de nuisances qui se traduit notamment par un turn over impressionnant,une démotivation des services,une productivité anéantie par la nécessité de toujours refaire ce qui n'est jamais bien fait... si le contribuable en connaissait le coût humain et financier: il ferait grève !!! grève des impôts locaux !!! et de l'isoloir !!!
Réveillez vous Président, je vous en conjure. C'est une question de dignité...
PS.: aux incrédules, je recommande la lecture de deux ouvrages essentiels : Le Harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen & Objectif zéro-sale-con de Robert Sutton
Rédigé par: Casimir | le 05/03/2008 à 10:54
Ce climat, toutes les associations du secteur médico-social qui travaillent avec les services du Conseil Général le connaissent et vous le confirmeront. Interrogez n'importe quel responsable associatif du secteur médico-social financé par le conseil général, il vous dira aussi les difficulés relationnelles avec l'institution, le mépris avec lequel ils sont traités souvent, pas par les agents bien sûr mais au-dessus (on m'aura compris).
Alors qu'enfin les agents se rebellent, bonne nouvelle !
Les associations, elles, sont muselées car elles doivent protéger leurs financements déjà si serrés, et les emplois qui en découlent.
Et les conseillers généraux d'opposition, ils sont étonnamment passifs. C'est incompréhensible car ils savent très bien tout cela.
Rédigé par: associatif | le 06/03/2008 à 00:50
A quoi cela sert-il de demander aux agents de passer des concours pour monter en grade, si une fois l'examen obtenu celui-ci ne se trouve jamais validé, est-ce encore une fois à la tête du client, que le mérite est reconnu.
Rédigé par: nicolette en colère | le 06/03/2008 à 15:36
agent du conseil general également. je n'ai pas constaté de cas de maltraitance dans mon entourrage. simplement une ambiance assez pesante qui, je pense, bride énormément l'esprit d'initiative et la confiance des agents envers leur direction.
Rédigé par: anonyme bis | le 06/03/2008 à 19:40
au bout de 13 ans de pouvoir et de mauvaises habitudes, pas étonnant que le couvercle commence à se soulever sur des pratiques bien installées; disons que le directeur a les coudées franches avec DOLIGE occupé par tous ses mandats cumulés, et que les problèmes de personnels ennuient profondément;
Il fait la pluie et le beau temps, ça finit par monter à la tête; les 3 ou 4 adjoints clonés qu'il a mis autour de lui (aprés beaucoup de déchets)ne risquent pas de lui faire de l'ombre.Les avantages, ca compte dans une carrière. Et puis il y prend du plaisir à promener les gens, à les ridiculiser en public,.c'est un peu comme miterrand aux guignols,(imbécile, imbécile); même les gens extérieurs, préfets et autres doivent se poser des questions. c'est la guerre avec tout le monde à propos de tout. un peu comme si pour exister il fallait poser des problèmes à son voisin.
ce n'est pas la DRH qui va sauver la situation, ses responsables successifs sont aux ordres, ils éxécutent les noirs désirs du manitou, ou alors ils sont évacués.
En plus il est tellement connu à l'extérieur que sa sortie est compliquée, alors autant durer dans un poste confortable...
Rédigé par: colonel olrik | le 07/03/2008 à 22:24
Le Conseil général du Loiret ne tente qu'une chose - et avec un relatif succès jusqu'à présent - ravaler le social au rang d'aumône, et muer les droits en charité. Les travailleurs sociaux exercent leur métier à la chaîne, sous le contrôle de responsables devenus "manager". Humiliation du personnel ? Maltraitance instiitutionnelle ? Certes mais avant tout humiliation des usagers, réception a minima des sans papier et demandeurs d'asile indésirables au mépris de la loi... La colère des travailleurs sociaux aurait du s'exprimer voilà longtemps lorsque contraints de rentabiliser le travail social, ils n'eurent que quelques rustines à placer sur une misère sociale grandissante et aggravée. Briser le travail social est le rêve de la droite. Orléans est à la pointe en la matière....
Rédigé par: Corto | le 09/03/2008 à 00:12
j'ai vécu 2 ans au CG et j'avais une liberté de parole de par ma position de fonctionnaire et de par ma compétence, j y ai appris les relations de forces, découvert l'inefficacité des services dû à un management pyramydal inoui où tout est décidé après l'aval du chef provocant de fait pour l'encadrement supérieur et intermédiaire une crainte qui ne me faisait pas peur
découvert des mises au placard du jour au lendemain, découvert des changements de fonction subit, bref un cataclysme ...
pas étonnant que 70% de l'encadrement est contractuel (contrat de 1 an ou 3 ans), et que les renouvèlements soient épiques ...... (je n'en dis pas plus !!!)
lassé je me suis en allé ...
Rédigé par: un ex agent fonctionnaire du CG | le 09/03/2008 à 16:04
Je confirme le mauvais état d'esprit qui règne et du fait d'un seul homme à la tête de l'institution. Ce qui est effectivement incompréhensible, c'est l'immobilisme des élus qui doivent se demander si ils sont les patrons ou non. Comment ne pas réagir alors qu'ils sont au courant et qu'ils traitent leurs dossiers avec des agents démotivés et qui peuvent être changés du jour au lendemain sans préavis.
Connaissant nombre d'agents du Conseil Général du LOIRET, je peux dire qu'ils n'aspirent qu'a de la sérénité pour travailler au service des habitants du département, qu'ils ont de l'énergie à revendre mais cette énergie est actuellement employée à satisfaire les délires d'un homme mégalo et despotique.
Ces agents sont tout sauf des fainéants et qu'on les laisse travailler efficacement au bénéfice de tous.
Mr DOLIGE, réagissez et rendez à vos employés et par suite aux habitants du LOIRET la sérénité à laquelle ils ont droit.
Rédigé par: Bolou | le 09/03/2008 à 18:49
juste pour préciser : je ne bossais pas dans le social
Rédigé par: un ex agent fonctionnaire du CG | le 09/03/2008 à 22:44
C'est ce qu'il attend, que tous les moutons restent dans son pâturage afin de pouvoir les manipuler comme il le désire, et que les insoumis changent de pré.
Rédigé par: jeanne la rebelle | le 11/03/2008 à 15:50
L'organisation du Conseil général du Loiret est maltraitante. J'en veux pour preuve l'annonce de changement de poste de certains cadres dans des réunions sans qu'ils aient été informés au préalable. Des services constitués essentiellement de contractuel que l'on renouvelle parfois sur un contrat de 6 mois sois disant pour faire leur preuve alors qu'ils sont là depuis 1 an. Cette peur est tangible et si le président se penchait un peu plus sur ces signes (turn over,arrêt maladie, cadre qu'on laisse sur un coin de table sans missions, sans consignes)ils pourraient peut être ouvrir les yeux. Mais le pire c'est que cette pression qui part du haut redescends du Dgs, au DGa et sur les cadres et s'accroit au fur et à mesure. Et puis il faut faire "couleur locale", toujours être over Booké, faire la tête d'une personne préoccuppé. Malheureusement, malade aveugle, le conseil général est dans le déni total. Espérons que l'action des personnes venues de la DDE finiront par alerter les élus.
Rédigé par: Anne Nonime | le 11/03/2008 à 17:47
Pour répondre à anonyme bis; dans ma direction depuis moins d'un an, six départs et trois autres annoncés avant le mois de mai. Cherchez l'erreur.
J'oubliais, il n'y a que trente personne dans cette direction.
Rédigé par: Nat | le 11/03/2008 à 19:45
La gestion des ressources humaines du CG45 finira un jour par faire l'objet d'une thèse, nul doute....La seule question, c'est quand, après combien de carrières malmenées, combien de soufrances...
Cette situation est inacceptable ; ce qui l'est encore plus, c'est devoir admettre que nous vivons dans un système qui autorise, car laisse perdurer, cette horreur. (non, non, le mot n'est pas trop fort).
Rédigé par: encore un prudent anonyme | le 17/03/2008 à 13:03
j'ai passé 2 ans au CG du Loiret en tant que chargé de mission contractuel au début des années 2000. Malheureusement,je ne peux que confirmer tous les propos relatifs à ce harcèlement voire à ces maltraitances.
Il s'agit avant tout d'une pression psychologique (qui n'est pas, il est vrai, le propre d'un CG !) et de la volonté d'un seul homme (la direction suprême !) de faire reigner son autorité grâce à la terreur.
Par ailleurs, et inévitablement, la hiérarchie descendante (DGA, Directeurs...)se calque sur cette autorité, digne d'une monarchie, par peur mais aussi pour conserver les avantages acquis garants de leur passivité et de leur silence (voiture de fonction de bonne gamme, régime indémnitaire très, très, voire très confortable...).
Ainsi, on assiste au défilé du maître (toujours la direction suprême !) suivi de sa cour tremblante qui se venge sur ses subalternes (changement de poste ou de bureau sans être averti genre de retour de vacances, humiliation en direct en réunion devant un parterre de partenaires médusés, questionnement à la flic du genre "mais où étiez-vous entre 14h00 et 14h02 j'ai essayé de vous contacter", travail supplémentaire qualifié "d'urgent" à 19h00, mails de consigne répétitif en masse....et j'en passe !).
Evidemment, comme le soulignent certains des internautes, ces situations existent aussi dans le privé, parfois pire même ! Mais, est-ce une raison pour que ce contexte perdure dans une institution qui fonctionne grâce à l'argent public (notre argent !) au service du public (encore nous !)...Bien sûr que non !!...
Bien que j'ai quitté cette institution avec un grand plaisir et un profond soulagement, je reste solidaire de tous ceux qui y travaillent encore à ce jour...Ne vous laissez plus faire, la loi existe et l'union fait la force...Bon courage...
Rédigé par: Ulysse a fait un beau voyage | le 20/03/2008 à 22:01
Il est évident que, dans ce contexte de terreur, je n'irai pas critiquer le nécessaire anonymat de certains témoignages. Mais je trouve dramatique pour notre société "démocratique" que la liberté d'expression soit ainsi muselée...
Ce n'est pas Bruno Guigue, ex-sous-préfet limogé pour s'être courageusement exprimé, qui me contradira ! (voir www.oumma.com)
J'ai déjà alerté mon ami Michel Ricoud, nouvellement élu Conseiller général communiste avec 63% des voix, sur cet état de fait et la nécessité d'intervenir. A suivre...
Rédigé par: Yves Pasco | le 24/03/2008 à 17:49
Que font vos députés dans le 45 pour que cette situation cesse avant qu'il n'y est un drame?
Rédigé par: Robespierre | le 30/03/2008 à 19:50