Au conseil général du Loiret, les cadres se rebiffent
INSTITUTIONS. Depuis la parution d’un article de Libération pointant les méthodes de management musclées au conseil général du Loiret, les réactions se multiplient. Du côté de la présidence qui souhaite étouffer au maximum le vent de révolte; du côté des syndicats qui ont rédigé une réponse commune à Éric Doligé; mais aussi de celui des cadres et agents qui viennent tout juste d’adresser une lettre ouverte à l’ensemble des élus. LibéOrléans reproduit ici ce document dans son intégralité.
«Lettre ouverte à Monsieur le Président et Mesdames et Messieurs les conseillers généraux du Loiret
Vous dirigez une institution dans laquelle nous oeuvrons chaque jour avec professionnalisme, sérieux et dynamisme.
Vous guidez une institution dans laquelle nous nous investissons tous pour servir les usagers, conscients que nous représentons, chacun à notre niveau, le service public.
Or, à l’heure où vous annoncez une nouvelle ère, fruit d’un long processus d’adaptation des services aux changements, nous ne nous reconnaissons plus dans cette institution.
Il ne s agit pas de juger votre politique ni vos orientations mais de dénoncer un climat social et un management interne qui maltraitent notre collectivité ainsi que ses agents jour après jour.
Dénuée de toute tactique politique ou personnelle, cette lettre ouverte vise à faire entendre la majorité silencieuse qui s’exprime et s’ouvre à vous en ce jour. Nous sommes désormais dans une situation insoutenable où se taire nous rend complices d’actes de management que nous condamnons.
Notre analyse se résume en quelques mots: le Conseil général du Loiret est une organisation en crise et il n’est plus possible d’ignorer certains symptômes.
Premier symptôme: perte du sens.
Depuis quelques semaines, des hommes et des femmes, directeurs loyaux, compétents, incarnant une éthique et une référence aussi bien pour les élus que pour leurs collaborateurs se retrouvent simultanément éloignés de l’institution. Leur présence nous semble essentielle pour le bon fonctionnement de la collectivité et la réalisation de ses projets. Les écarter avec une telle brutalité ne présage rien de bon quant aux valeurs fondatrices de la nouvelle institution. Nous témoignons en outre des souffrances morales infligées à certains d’entre eux.
Pour avoir travaillé à leurs côtés, et connaissant bien les valeurs qui sont les leurs, nous ne croyons pas à un quelconque complot qu’ils auraient pu fomenter.
Deuxième symptôme : perte de la vue.
La lecture des derniers comptes rendus du Comité de direction est souvent déconcertante pour ceux qui espèrent y trouver trace de la construction ou de la gestion au quotidien des grandes politiques décidées par les élus.
Quand la forme remplace le fond, quand les discours sont tournés vers l’organisation interne, comment croire que c’est en cette instance que se déclinent les stratégies, que se créent les synergies, que se discutent les grands enjeux de notre Département?
Lorsque la vision stratégique et les débats sont absents du Comité de direction, l’institution perd la vue.
Troisième symptôme: perte de l’équilibre.
Le mode de management qui se profile aujourd’hui est source d’un grand déséquilibre entre la fonction Ressources humaines et les équipes de terrain. Comment les cadres peuvent-il travailler quand ils ne savent pas d’une année sur l’autre comment seront constitués leurs services ? Quand l’arbitrage sur des renforts éventuels dans une équipe se décide au sein d’un comité n’ayant qu’une idée très vague des besoins et des métiers de ceux qui sollicitent ce renfort? Quand le choix d’un collaborateur au sein d’une équipe est dicté par des personnes qui n’auront pas à assumer les conséquences de leur décision au quotidien?
Quatrième symptôme: la parole n’exprime plus la pensée.
Un vaste travail a été entrepris au cours de l’année écoulée pour jeter les bases de cette nouvelle ère que vous appelez de vos voeux. Le débat qui aurait dû se tenir pour en analyser les fruits abondants et en tirer les conséquences n’a pas eu lieu, Au contraire, les arbitrages qui en ont découlé sont restés cloisonnés dans un cercle qui a modelé le Conseil général à son idée. Une vision parfois bien éloignée de la réalité opérationnelle et des valeurs modernes du management. En aucun cas l’organisation imposée aujourd’hui n’est le fruit d’une concertation ou d’un dialogue social. C’est en revanche la conséquence d’arbitrages pris par quelques-uns au nom de tous.
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers généraux, voici le constat que nous souhaitons porter à votre connaissance,
Il était indispensable pour nous de vous faire remonter ces réflexions et ce mal-être. Etre loyal, c’est aussi pouvoir se dire les choses, sans fard et sans complaisance.
De nombreux agents qui se voient dans l’obligation de rester anonymes
pour des raisons de prudence évidentes.»



Et une démission de plus ! La directrice des territoire de la solidarité vient de démissionner. Ce cadre membre du comité de direction n'en pouvait plus de cette tension permanente exercée sur les directeurs. A qui le tour ? combien en faudra t il pour que ça bouge enfin ?
Rédigé par : hassan | 22/04/2011 à 14:34
Parce qu'il faut rendre à César ce qui est à César, bref, j'ai encore dit du bien de toi, c'est là :
http://cantondebeaugency.demain.over-blog.com/article-les-temps-de-plus-en-plus-durs-obligent-a-parler-sous-anonymat-des-cantonales-d-hier-aux-presidentielles-de-demain-trop-c-est-trop-71921630.html
Rédigé par : GABRIELLE | 17/04/2011 à 15:54
Oui, les actions même si confidentielles ont pu être ménées sauf que... En 2008, il y a un une manif. J'y étais ! C'est bien aussi d'afficher sa solidarité publiquement.
Rédigé par : GABRIELLE | 16/04/2011 à 19:16
Attention ! Protégez vous et préparez vous à une réaction du CG sur les accusations portées nommément contre le DGS actuel .( le Sercice juridique du CG et des avocats spécialisés y planchent déjà )
Accusez "n'importe qui y compris sur le blog de libé de "harcèlement" (ce qui est un délit comme nos sénateurs et députés l'ont voté ) alors que ce n'importe qui peut simplement " manquer de souplesse" n'a jamais encore été condammé , vous fait courir le risque de poursuite pour diffamation .
Rédigé par : ce serait bien une enquête pénale pour libérer la parole ! | 16/04/2011 à 13:24
Quelqu'un pourra t-il expliquer au Président que personne ne craint l'objectif 2014 et la réforme des collectivités territoriales. Les agents sont habitués à l'évolution de l'administration et à ses réformes. Ce n'est pas l'avenir qui fait peur mais bel et bien le présent qui inquiète ! Trouvez-vous normal, monsieur Doligé, que 3 DGA sur 5 (un 4e est déjà parti il y a peu de temps) alertent sur la brutalité ambiante et ne trouvent d'autres solutions pour survivre que de s'éloigner, trouvez-vous sain que des cadres préfèrent démissionner sans même avoir d'alternative plutôt que de continuer à subir la hargne d'un seul homme, que pensez-vous de cette communication interne dont on nous abreuve de façon incessante et obscène à longueur de semaines pour nous convaincre que tout va bien et que la conduite du changement est en marche grâce à "nos formidables équipes" et surtout grâce à son DGS ... alors que chacun perçoit un malaise profond. Ne voyez-vous pas que ce n'est pas seulement la peur mais l'exaspération d'un système qui gagne les rangs de toute l'administration ? Vous nous avez dit qu'il était temps de retrouver un peu de sérénité. Nous sommes nombreux à être d'accord avec vous car en attendant ce sont de nombreux projets qui tournent au ralenti et ce sont les usagers qui finissent par en payer le prix. C'est bien ça que nous ne tolérons plus !
Rédigé par : Un agent parmi d'autres | 16/04/2011 à 10:28
Une hypothèse possible : le PCG ne peut pas lâcher son DGS car celui-ci le "tient"...
Reste a savoir avec quoi...
Messieurs et mesdames les investigateurs, au travail !
Rédigé par : Marie de Ruffray | 16/04/2011 à 10:15
lire cet article et à méditer durant le Week-end !!
http://www.lamanchelibre.fr/Tension-sociale-au-conseil-general-de-la-Manche,1.media?a=14843
Rédigé par : départ effectivement exemplaire | 16/04/2011 à 09:53
Cette situation qui dure et empire a toujours été maintenue savamment sous l'étouffoir, y compris vis à vis des élus, par la présidence et le direction generale des services.
Les DGA cités dans l'un de ses commentaires sont de très bons collaborateurs qui comme tant d'autres ne peuvent pas exercer "normalement".
Lorsque à la fin de la mandature 2001-2008 j'ai tenté avec quelques autres de demander des explications, et d'agir pour certains cas que je connaissais personnelement, l'intimidation est arrivée ... Mourad le sait, car à l'époque, je lui en avait fait compte-rendu.
Rédigé par : Yves CLEMENT | 16/04/2011 à 08:31
quelqu'un sait-il comment s'est passé la commission permanente de ce jour : le president a t il abordé le malaise actuel? les conseillers généraux ont il réagi?
Rédigé par : les opprimés anonymes | 15/04/2011 à 21:42
Moi je pense qu'il faut sortir de l'anonymat et de la clandestinée.
Par exemple en créant l'association "des directeurs opprimés et de salariés mal-traités" ce qui sous couvert d'un statut associatif donc juridique permet de s'exposer,de faire voyager des idées et de sortir de son isolement car vous n'êtes pas seuls!!!.Vous pouvez aussi écrire un bouquin et vous liver comme l'avait fait en 2007 quelques courageux acteurs du secteur médico-social qui avait créé l'association "Némésis" et publié leur livre blanc.
Aujourd'hui ,on prone de plus en plus "la désobéissance éthique" et j'en suis un adepte parce que lorsque l'on est dans le registre de l'éthique et du respect de l'autre,on gagne en crédibilité.
Quand j'ai écris "Banlieues,de l'émeute à l'espoir" et mes tribulations d'éducateur de rue que certains chez les "nantis au pouvoir" avait qualifié de Brûlot,j'y ai vraiment gagné en légitimité....et en immunité car j'étais identifié et mes combats reconnus.
La nature a horreur du vide!!!
C'est difficile de sortir de l'anonymat mais à plusieurs et avec le soutien des lecteurs de Libé ,vous ferez changer les choses.Vraiment!
La grand-mère de mon copain disait:"Mieux vaut une lampe de poche la nuit qu'un projecteur le jour".
Yves Bodard
Rédigé par : Bodard | 15/04/2011 à 19:40
Claudine, votre nom de famille commence par un R..?
Rédigé par : L.ap | 15/04/2011 à 17:12
n'êtes vous pas un peu sévères avec le DGS du Loiret ? quand même ....
Rédigé par : Claudine | 15/04/2011 à 16:01
Hallucinant la réaction du Président du Conseil général. Et irresponsable. Le contraire finalement de la position des agents du Conseil général qui au travers de leur lettre font eux preuve de sagesse, de responsabilité et défendent une certaine idée du service public. Continuez votre lutte et il faut espérer qu'un peu de cette sagesse finira par atteindre les responsables politiques du Département pour l'heure en dessous de tout. Quant à mes impôts j'aimerais bien avec beaucoup d'autres je suppose qu'ils servent à autres choses qu'à payer les avocats de ces messieurs ou leurs gros salaires comme on peut lire dans les autres commentaires !
Quant à la "République du Centre", reine du journalisme de révérence, elle fait la preuve qu'il ne suffit pas de changer de maquette et de faire une coûteuse campagne de pub pour devenir un journal crédible et de qualité. Messieurs les journalistes de la Rép commencez par faire tout simplement votre travail,avec un minimum de curiosité et alors on pourra apprécier la qualité de votre journal. Merci en tout cas à Mourad et à la Tribune qui nous permettent à tous d'apprécier à sa juste valeur le nécessaire et indispensable pluralisme de la presse.
Rédigé par : Un révolté du Bounty | 14/04/2011 à 23:44
n'importe quel cabinet de consultant vous le dirait : Un Directeur Général d'une grosse organisation ( dont le haut salaire a été stigmatisé effectivement par effectivement la Cour des comptes )a quelques obligations de résultats dont entre autre:
1) assurer un climat de dialogue social apaisé,fructueux et efficace.
2) animer son équipe de cadre en promouvant l'esprit collectif
3) favoriser la mobilité interne
4) protéger son PDG.
Question ; Quand rien de tout celà n'est fait sauf à favoriser la mobilité externe des cadres , que se passe t il théoriquement , dans toute organisation normalement pilotée ?
( à vous de répondre):...............
Mais de la théorie à la pratique ! effectivement il peut y avoir un abîme comme dirait effectivement un DGA effectivement toujours là (et dont le même haut salaire a également et effectivement été pointé par la cour des comptes ) !
Soyez rassurés , c'est le contribuable du loiret qui finance effectivement et les hauts salaires au démérite de certains et les coûts des contentieux engagés contre les cadres qui n'ont pas démérités !
Rédigé par : obligation de résultats | 14/04/2011 à 22:46
restez à l'écoute,un mouvement se prépare pour après les vacances et il faudra être nombreux pour pouvoir espérer inverser la tendance. La date n'est pas définie, ni le mode d'action, mais il est clair que c'est inéluctable.
Rédigé par : aragorn | 14/04/2011 à 21:51
Une idée à réfléchir : que tous les agents demande à entretien à la cellule d'écoute pour dire que l'ambiance de travail est insupportable. Si on est des centaines, ça va être fort non ?
Rédigé par : malik | 14/04/2011 à 20:54
Bonne initiative que cette lettre au ton très juste. malheureusement, la signature anonyme -que je comprends totalement vu l'ambiance et la chasse aux sorcières qui s'annonce - fait perdre en crédibilité puisqu'elle ne donne aucune idée du nombre d'agents qui soutiennent cette action. Or nous sommes nombreux à surveiller avec espoir l'évolution de ce mouvement. je crois qu'il faut désormais se montrer, pour que le président réalise l'ampleur du mouvement. pourrions nous organiser une manifestation, dont l'objet serait simplement la signature physique et collective de cette lettre? personne ne pourra nous reprocher de faire grève - ça reste un droit, même au CG45. il faut simplement s'assurer que nous serons suffisament nombreux à manifester pour éviter par la suite des représailles individuelles. pour celà, on pourrait s'inscrire anonymement sur un site, surlequel on s'engage à venir manifester. ça nous permettrait de voir si on peut manifester sans risque.
autre chose : le portrait de M doligé ds la Rep d'aujroud'hui est absolument scandaleux : sortir un portrait aussi consensuel alors que le mouvement qui monte au sein des agents du CG est tout simplement historique pour cette maison. La Rep est à la solde de l'UMP du Loiret. enfin on apprend une bonne chose dans cet article, c'est que M doligé je cite "apprécie la fidélité et déteste la mauvaise foi" ou encore qu'il "n'aime pas trop blesser les gens". Alors allez y M DOligé, soyez vous même, c'est le moment.
Rédigé par : les opprimés qui en ont marre d'être anonymes | 14/04/2011 à 20:44
La loi sur le voile a au moins le mérite d'obtenir enfin que Monsieur Notre bon président du Conseil Général mette bas le masque et ce que nous découvrons dessous n'est pas folichon !
Rédigé par : Achille zatstrrouffard | 14/04/2011 à 19:59
Monsieur Doligé a dénigré l'anonymat de certains ce matin. Je pense qu'il ne sait pas ce que le harcèlement et la maltraitance engendrent sur des personnels qui encaissent jour après jour ces maux la. On ne lui souhaite pas d'ailleurs. Mais on souhaite qu'il intègre dans son schéma de pensée qu'une parole qui ne serait pas anonyme reviendrait à se mettre dans la même situation de Messieurs LeCoz, Dubrez et Ragueneau qui eux sont venus le voir pour lui expliquer loyalement les problèmes et qui en sont la où ils en sont aujourd'hui, c'est à dire au fond du trou. Ces 3 DGA vous ont alerté et vous n'avez rien fait pour les aider au contraire. Voila pourquoi les autres préfèrent garder l'anonymat, c'est pas compliqué à comprendre normalement.
Rédigé par : Autre manager anonyme | 14/04/2011 à 18:52
Bravo et merci à tous.
M. Doligé, j'étais présent à votre show de ce matin en salle des délibérations devant tous ces cadres. Vous n'avez pas répondu à la question de la jeune femme qui vous a demandé dignement et au risque de subir encore les brimades du DGS :"comment comptez vous rétablir la sérénité ?". Nous avons juste compris que vous comptiez traiter les 4 ou 5 "cas" qui posaient "problème" . . . Vous ne semblez pas comprendre qu'il n'y a qu'un seul "cas" à traiter. Les applaudissements nourris, chaleureux et spontanés qui ont suivi la question de la jeune femme devraient vous hanter dans vos cauchemars futurs j'espère, afin que vous preniez enfin la seule bonne décision qui s'impose et qui permettra de revenir à une véritable sérénité.
Rédigé par : Manager anonyme | 14/04/2011 à 18:44
Le management du personnel ne concerne-t-il pas exclusivement le Président et le Secrétaire général?
Rédigé par : julien bézy | 14/04/2011 à 17:33
Un très grand bravo pour cette initiative que tout le monde attendait depuis longtemps !
La lecture de ces mots est une source d'apaisement et d'espoir pour toutes les personnes proches, d'agents du conseil général.
Bon courage et surtout, continuez unis, solides et aussi déterminés "qu'ils" le sont dans leur mécanique d'intimidation et de destruction d'hommes et de femmes qui ont droit au respect.
Les absurdités de la gestion et du management ne peuvent plus demeurer impunies !
L'autorité doit trouver des limites.
Rédigé par : Collapse | 14/04/2011 à 17:14
Comment est-ce possible il est pourtant si beau M Doligé en photo dans la Rep de ce jour avec sa belle moto toute neuve ?
Rédigé par : Jounalisme d'investigation ? | 14/04/2011 à 15:18
quand des personnels prennent le risque de s'adresser de la sorte à son autorité, sans passer par une interface syndicale ou politique, cela montre le malaise extrêmement profond vécu par l'ensemble des personnels.
Ce n'est que tous ensemble, et c'est bien vers cela que l'on va, que les choses bougerons.
Rédigé par : aragorn | 14/04/2011 à 14:15
Cette lettre est - en gros - les constats faits dans le rapport de la Chambre Régionale des Comptes. Bravo à tous et bon courage.
Rédigé par : GABRIELLE | 14/04/2011 à 12:23
Et bien voilà le début d'une action collective et d'ampleur.
Qu'ils tiennent bon, ensemble, comme aurait dit l'autre tout est possible, que le personnel du CG45 le démontre enfin à Eric Doligé !
Tout mon soutien leur est acquis.
Rédigé par : Circé | 14/04/2011 à 11:30
J'adore le titre en référence avec la trilogie d'Albert Simonin :
On peut décliner :
lettre ouverte des cadres : le cave se rebiffe.
Attitude de certains élus qui ne veulent pas se mouiller pour le personnel afin de sauvegarder leurs subventions : Touchez pas au grisbi
Enfin management du couple Doligé - Lidolff : les tontons flingueurs.
Cette parenthèse d'humour n'enlève rien à ma compassion pour les souffrances endurées au conseil général.
Rédigé par : Patrick qui ne veut pas voir Libéo disparaître | 14/04/2011 à 10:48