Dépenses de santé: Minc veut présenter la douloureuse aux «très vieux» malades
SANTÉ. (Mis à jour à 16h45) La manière dont l’économiste Alain Minc entend régler une partie des déficits de la sécurité sociale ne laisse pas le mouvement Ensemble pour une santé solidaire de marbre. Vendredi 7 mai 2010, à l’occasion d’un «Parlons Net», le rendez-vous médiatico-politique de France Info, Rue89, LePoint.fr et Dailymotion, l’homme qui parle à l’oreille des décideurs a proposé que les dépenses de soins des «très vieux» soient imputées à leur patrimoine ou à celui de leurs ayants-droits (vers 21'04''). Une proposition qualifiée de «monstruosité» par Éric Taillandier, le porte-parole du mouvement qui milite pour le maintien d'un système égalitaire (Lire la suite...)
«Il y a un problème dont on ne parle jamais (...) c’est l’effet du vieillissement sur la hausse des dépenses d’assurance maladie et la manière dont on va le financer», explique Alain Minc appuyant sa démonstration sur un exemple très personnel: «Moi j’ai un père qui a 102 ans, il a été hospitalisé 15 jours en service de pointe. Il en est sorti», rassure-t-il. «La collectivité française a dépensé 100.000 euros pour soigner un homme de 102 ans. C’est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou, j’espère, quelques années de vie».
Alain Minc propose alors une mesure qu’il qualifie lui-même de «progressiste»: «Je trouve aberrant que quand le bénéficiaire a un patrimoine ou quand ses ayants droits ont des moyens que l’état m’ait fait ce cadeau à l’oeil. Et donc je pense qu’il va bien falloir s’interroger sur le fait de savoir comment on récupère les dépenses médicales sur les très vieux en ne mettant à contribution ou leur patrimoine quand ils en ont un ou le compte patrimoine de leurs ayants droits».«Comment un homme comme Alain Minc peut-il en arriver à proférer une telle monstruosité?», s’interroge Éric Taillandier. «Quand on est très vieux, on n’est plus un homme ou une femme comme les autres? Ce propos met à mal l'ordonnance de 1945 sur l'accès aux soins pour tous quels que soient ses revenus», dénonce-t-il.
Pour clore son propos, Alain Minc précise qu’il va faire cette proposition - qui devrait, selon lui, figurer dans un programme socialiste - à Nicolas Sarkozy. Ce que redoute Éric Taillandier: «Si un politique donnait suite à cette proposition (...) cela constituerait un précédent, une brèche irrémédiable».
Dans le même temps, le militant associatif se rassure: «Je doute que quiconque ouvre la boîte de pandore».
En réaction à cette sortie, Martin Hirsch, l’ancien haut commissaire, estime qu’Alain Minc «pose une question intéressante», tandis que Jean-Daniel Flaysakier, spécialiste des questions de santé à France 2, dénonce «une proposition à très haut risque».
Mourad Guichard





"les vieux, il faudrait les tuer à la naissance..."
Rédigé par: eeek | 10/05/2010 à 20:14
Salaud de pauvres
Salaud de vieux
Salaud tous ceux qui coutent à la société.
Salaud la société
Vive l'individu! A bas la solidarité!
Je me demande si j'ai bien résumé?
Rédigé par: fafa | 10/05/2010 à 19:25
je ne veux pas parler de Mr Minc; nous sommes un certain nombre à le juger de plus en plus obscène.
je ne veux pas parler non plus, du problème des personnes très âgées.
je voudrais appeler de mes vœux un vrai débat sur ce que l'on nomme "les directives anticipées".
pour ma part, vieille ou plus jeune, ma terreur serait d'être trop dépendante, "un légume" comme le disait un des commentateurs.
il existe des textes législatifs, permettant de recueillir les volontés de chacun sur ce qu'il peut souhaiter pour sa fin de vie.
on n'en parle que très peu; çà fait peur!
mais il me semble que c'est aussi aider les proches qui ne sont plus seuls à prendre des décisions; les décisions ont été prises avant, en toute conscience.
il ne s'agit pas bien sûr de parler d'euthanasie, mais de refuser un acharnement thérapeutique infini; il s'agit de pouvoir mourir dignement.
j'aimerais que l'on puisse débattre là dessus, plutôt que sur le coût économique de la dépendance.
j'associe çà d'ailleurs, au débat sur les retraites: on ne parle que de la dimension fric, importante bien sûr, mais on ne parle jamais de ce que "retraite"peut évoquer pour chacun, comme mise en retrait, marche vers la mort.
discussions et solutions seraient sans doute moins douloureuses, si on n'évacuait pas le vécu.
mais c'est un autre débat!
mais à quand, la dimension "humaine" et non plus seulement économique, de la prise en charge de notre environnement?
Rédigé par: henriette | 10/05/2010 à 19:17
il est plus que detester le Minc....c'est de la haine absolue ...heureusement que la peine de mort n'existe plus...
Rédigé par: Kenjo | 10/05/2010 à 19:15
Minc suit ou applique la Méthode Sarkosy :d'un cas particulier,un fait divers(en l'occurence un evenement familial )il monte une Mayonnaise, qui peut déboucher sur une loi générale ?D'ailleurs, c'est la méthode Minc ou Sarkosy ? Ou l'affaire du Siècle ?
Rédigé par: Renaud | 10/05/2010 à 19:06
Ca sent un parfum d'Eugènisme ou d'Euthanasie ? Si on admet une ségrégation des malades étiquetés "Riches", on ouvre des portes nouvelles : celui qui paie pleins-pots, sera mieux traité que celui qui n'a que la Sécurité Sociale ?
Après ,on a les malades mentaux qui coutent cher :est-ce bien économique ? Les maladies orpheline ? ça coute ,certaines rapportent avec le Telethon ; ça risque de sentir très mauvais, cette ouverture de portes:Cf Pandore !
Rédigé par: Renaud | 10/05/2010 à 17:30
Une ignominie de plus de la part de ce conseiller de notre grand timonier. J'ai une petite information, à propos de dépense de santé. Hier dimanche, j'ai dû me résoudre à trouver une pharmacie de garde , afin de soulager une allergie de grande envergure. Le pharmacien me prescrit un médicament à prendre immédiatement et une pommade. Je paie et m'en vais. En ouvrant les boîtes je constate que le prix payé ne correspond pas au prix des médicaments. 4 euros d'écart. Ce matin je vais à la pharmacie pour demander une explication,( je pensais à une erreur) et là , j'apprends que les 4 euros sont une prime pour service de garde. Je n'ai pas vu de médecin, la sécu n'a pas été sollicitée, le pharmacien profite de la situation. Si ces dépassements sont monnaie courante, les pharmaciens ne doivent pas avoir de problèmes de fin de mois. Si ils ont été appliqués à tous les "clients", cela fait une bonne journée.Elle est pas belle la vie? Si ce cas est arrivé à d'autres, j'aimerais que cela soit dénoncé.
Rédigé par: michèle | 10/05/2010 à 17:26
hum,
Ca me rappelle, toute proportion gardée, un documentaire filmé par la propagande nazie (film de 1938 environ). Des handicapé(e)s mentaux occupent une fort belle bâtisse, avec du personnel soignant.
Le commentaire "Voyez-vous ces pauvres gens, ils ne se rendent pas compte ! Un tel luxe pour eux alors que de pauvres ouvriers ne peuvent pas se loger".
L'enfer est pavé de bonnes intentions.
Et dire que nos ancêtres se sont battus contre cette vision inhumaine et matérialiste de l'être humain !
Rédigé par: JCC | 10/05/2010 à 16:23
Alain Minc ne va pas assez loin. Voici quelque chose qui devrait mettre tout le monde d'accord : envoyons en Afghanistan les plus de 60 ans au lieu de jeunes. D'accord, après 60 ans, on ne court pas si vite qu'à 20 ans et on ne transporte pas 60 kg comme ça sur le dos. Eh bien adaptons : que les marches soient moins rapides, qu'on ne dépasse pas 20 kg de bardas. Tout ceci offrira beaucoup d'avantages : retraite qui sert à quelque chose de concret, voyages payés, moins de camping-cars sur nos routes (très bon pour le C02). Bien évidemment comme dans l'antiquité, l'équipement militaire reste à la charge du soldat.
Allez Mr Minc, montrez vous exemplaire, soyez le premier.
Rédigé par: Grand Penseur | 10/05/2010 à 15:36
Et bien si ce "cadeau à l'oeil" le gène il n'a qu'à faire un chèque à la sécu.
Il en a les moyens avec tous ses jetons de présence.
Rédigé par: brodway | 10/05/2010 à 15:13
Je suis effondrée de stupeur !
Pour être cohérent avec ses propos, j'ose espérer que M. Minc a payé la note d'hôpital de son père, sans demander de remboursement à la sécurité sociale, car j'imagine qu'il a très largement les moyens de le faire.
Cela dit, l'équité consisterait-elle à soigner les « très vieux » qui ont de l'argent, et à laisser sur le bas-côté ceux qui sont pauvres ? Ou continuer à rembourser les soins des pauvres, peut-être… Ce qui consisterait évidemment à leur prodiguer des soins de moindre qualité, dans les établissements hospitaliers qui voudraient bien les accepter. Il existe déjà aujourd'hui des médecins qui refusent de soigner les malades qui ont la carte CMU, les hôpitaux feraient de même avec les « très vieux pauvres », et ne parlons même pas des cliniques privées !
À partir de quel montant de patrimoine M. Minc envisagerait-il de faire payer les soins de ces patients ? À partir de quel âge devient-on « très vieux » ? 80 ans, 90 ans ? Et quelle est la logique ? Des personnes de 70 ans peuvent avoir besoin de nombreux soins coûteux, alors que certains vieillards sont très verts et en pleine forme à 90 ans. Questions intéressantes et primordiales non évoquées dans l'article.
Rédigé par: Ricath | 10/05/2010 à 15:09
Dans la catégorie IGNOBLE : Alain Minc.
Dont Acte.
Rédigé par: Sarfati | 10/05/2010 à 14:50
Allez jusqu'au bout de la logique, Monsieur Mink. Je propose pour les trop vieux une balle dans la nuque. Remboursée par la famille, naturellement.
Rédigé par: PERCET Gilles-Daniel | 10/05/2010 à 14:46
Au nom de quelle réussite ce monsieur se permet de prodiguer ses conseils ? Ce ne sont certainement pas grace à ses aventures industrielles toutes marquées par des échecs retentissants, catastrophiques pour les investisseurs qui ont suivi ses"précieux et couteux conseils". Il est à déplorer que le microcosme parisien soit tant avide de ses fariboles. En fait sa seule réussite professionnelle est d'appartenir à la famille Nora.
Rédigé par: TRILLAUD | 10/05/2010 à 13:58
Mais il est effrayant de bêtise ce Mr Minc !
Et c'est lui qui parle d'équité, et se targue d'être tellement plus intelligent que Mr Toulemonde ?
La maladie et la dépendance sont des risques, l'équité voudrait qu'ils relèvent de la solidarité, et non de la situation financière de l'individu ou de sa famille.
Et l'impôt sur les successions est justement là pour financer une solidarité entre riches et pauvres, entre malades et bien portants, entre familles qui auront un problème de dépendance et celles qui passeront à travers.
La grandeur de l'impôt c'est qu'on paye en fonction de ses moyens et non en fonction de ses besoins: c'est la solidarité justement
Imaginer qu'on suive la proposition de Mr Minc c'est ouvrir la porte encore plus grande aux assurances privées qui organiseront un business rentable sur une pseudo solidarité de classe.
Ou est l'équité ?
Je propose plus simplement: La dépendance sera financée par un fond alimenté par un impôt progressif sur les successions.
Parce que l'impôt actuel n'est pas progressif, il est encore trop fort pour les petites successions qui ne sont pas en ligne directe, et beaucoup trop faible pour les fortunes parce qu'on a peur qu'elles fichent le camp.
Et pourtant qque % de personnes concentrent l'essentiel du patrimoine alors que 50 % n'ont rien !
Rédigé par: Maxerem | 10/05/2010 à 13:44
En tout cas,il y en a un qui ferait bien de se faire soigner : M. Minc lui-même, et il a assez de sous pour tout prendre en charge intégralement sans demander quoique ce soit à la collectivité.
Rédigé par: Pas. Jojo | 10/05/2010 à 13:01
et les vieux cons il devront aussi payer
Rédigé par: aramis24 | 10/05/2010 à 12:33
j'ose espérer qu'il a spontanément payé la facture à l'hôpital. Sinon Alain, ferme la.
Rédigé par: fred | 10/05/2010 à 12:30
Complétons la proposition de Minc : la facture pour ceux qui ont les moyens, l'euthanasie pour les autres. En plus, on contribue à résoudre de cette façon le problème des retraite.
Rédigé par: dusaule | 10/05/2010 à 12:18
Il faut regarder la vérité en face. Ancienne directrice de maison de retraite, je suis désolée de vous dire que la grande majorité des résidents sont de personnes "légumes" (excusez mon vocabulaire). c'est un problème financier pour les familles et l'aide sociale. Pourquoi survivre lorsque votre cerveau est inactif ? De plus, nous manquons de personnel pour nous occuper dignement de ces personnes. Je ne veux pas parler d'euthanasie, mais les familles devraient réfléchir à tous ces problèmes et ne pas insister lors d'hospitalisation. Je vais me faire incendier, mais j'assume.
Rédigé par: maryse masson | 10/05/2010 à 11:55
"Les commentaires sont modérés", lis-je ci-dessus.
Par qui?
Le dernier "commentaire" ci-dessus (09/05/2010 Ã 15:42) se termine par "pauvre con"...
Rédigé par: Modéré | 10/05/2010 à 11:50
cette personne a sans doute une "bonne raison' aussi la bonne démostration passerait elle par une constribution volontaire, spontanée ... et rapide de Monsieur Minc.
100 000 € "pour voir"
dans certains pays on faisait payer "'l'urne" des exécutés (vieux" " handicapés etc ),
dans d'autres les familles remboursent la balle égarée dans la tête ...
alors pourquoi pas le patrimoine ?
ou la reconduite à la frontière d'origine ?
Rédigé par: truan-le | 10/05/2010 à 10:52
Rien n'empêche Mr Alain Minc, s'il a un cas de conscience de faire un don à l'hôpital qui a soigné son père.
Rédigé par: Al | 10/05/2010 à 10:36
http://videos.tf1.fr/confessions-intimes/je-t-aime-que-tu-le-veuilles-ou-non-5836994.html
Rédigé par: TVASOCIAL | 10/05/2010 à 10:22
Mais il y a plus simple c'est de revenir à la taxation progressive des héritages, abandonné par Sarko (sur les conseils de Minc?) et au moins c'est solidaire.
Rédigé par: patvos | 10/05/2010 à 10:16
il est grand temps d'éradiquer la connerie, et les cons en meme temps, de se débarasser des imbeciles pontifiants qui cherchent a tout prix à se faire remarquer en disant n'importe quoi.
Rédigé par: Mathieu maurice | 10/05/2010 à 10:15
Alain Minc pose la question du remboursement par les héritiers aisés des soins médicaux... Et alors ? C'est déjà le cas en pratique avec les Conseils Généraux de gauche et de droite qui récupèrent lorsque les revenus des héritiers le permettent une partie des sommes engagées pour aider et/ou soigner à domicile les personnes âgées. A sa place et plus pragmatique, j'aurais suggéré aussi que l'on demande aux fumeurs de payer plus cher leur paquet de cigarettes car si j'ai bien compris, il faudrait aux prix actuels fumer 6 paquets par jour pendant 35 ans pour pouvoir autofinancer grâce aux taxes sa propre fin de vie lorsqu'on a un "cancer du tabac". De même pour l'alcool: est ce qu'il faut laisser les alcooliques s'alcooliser au nom des libertés individuelles puis payer leur(s) soin(s) après avoir financé leur(s) arrêt(s) de travail lorsqu'ils peuvent travailler ? Je me serais enfin posé une 3eme question : pourquoi fait on supporter aux actifs et non à tout le monde le financement de la sécurité sociale ?
Rédigé par: TVASOCIAL | 10/05/2010 à 10:09
COMMENTAIRE (12A061A01). OBLIGATION ALIMENTAIRE ET RÉCUPÉRATION DES SOMMES AVANCÉES. Je soupçonne Monsieur Alain MINC de ne pas connaître l’actuel dispositif mis en vigueur par l’administration publique, dans le cas d’impécuniosité d’un résidant en établissement «long séjour» de retraite public ou privé (si agréé par l’administration), quelque soit son âge, à savoir d’une part, la procédure désignée «obligation alimentaire», engagée par le tribunal familial pour faire contribuer les membres de la famille au prorata de leurs capacités financières, et d’autre part l’avance des frais de dépendance et d’hébergement (souvent entre 2.500 ET 3.500 EUROS PAR MOIS), pris en charge par les départements et remboursable dès le premier centime d’Euros sur la succession patrimoniale du débiteur et ou de sa famille. Seuls les frais de santé (et ils peuvent être effectivement important mais aussi limités en fonction de l’âge et des ressources de la personne), sont pris en charge par la Sécurité Sociale.
COMMENTAIRE (12A061A02). LE DISPOSITIF DÉSIGNÉ «LONG SÉJOUR», EN MILIEU HOSPITALIER, INDUIT UNE SÉGRÉGATION PAR L’ÂGE, L’ARGENT ET LE PATRIMOINE. Ce dispositif a pour conséquence, l’application de directives limitant les investigations au niveau des recherches dites «étiologiques». Seuls les événements de santé dits «symptomatiques» (c.à .d. ne nécessitant pas des procédures et ressources de recherche) sont traités en milieux médicalisés.
COMMENTAIRE (12A061A03). RECONSIDÉRER UN PROJET DE RECHERCHE ÉTIOLOGIQUE POUR UNE PERSONNE EN LONG SÉJOUR, IMPLIQUE DE SORTIR LE «SUJET» DE SON CADRE DE VIE. Il est administrativement nécessaire de le placer en structure hospitalière spécialisée, de court séjour. Il sera établit un bilan raisonnable et si possible humain, approprié au pronostic médical et aux capacités actuelles ou différées (financières, matérielles, temporelles, physiques, manuelles, intellectuelles, naturelles, culturelles, cultuelles, etc. ...) collectives ou privées du moment.
COMMENTAIRE (12A061A04). LA LOGIQUE DE RENTABILITÉ L’EMPORTE SUR CELLE DE LA QUALITÉ DES ACTIONS DE SANTÉ ET DE BIEN-ÊTRE. On baisse les bras ! On démissionne ! On est fatigué ! On sacrifie l’accompagnement humain ! On «taille» dans les soins et la fréquence des actes (vigilance, température, tension, poids, nursing, dialogue, etc. ...)! On pénalise le relationnel des familles ; moins d’écoute, renvoi aux structures de réclamation, etc. ...
COMMENTAIRE (12A061A05). LES CHOIX TECHNIQUES, ADMINISTRATIFS, ÉCONOMIQUES, SOCIAUX, POLITIQUES, SONT DÉTERMINANTS. Les impossibilités quantitatives et qualitatives du moment telles que celles si souvent invoquées par les fonctionnaires à savoir les (PASTPM) : PASde Temps, de Personnel, de Moyens, aggravent le pronostic vital des personnes encore en vie mais : Malades, fragiles, épuisées, affaiblies, vieillissantes, vieilles, handicapées, dérangées ou détraquées psychique ou psychologique.
COMMENTAIRE (12A061A06). PLUS LA PERSONNE DURE ET PLUS CELA COÛTE CHER ET SE RETRANCHE DU PATRIMOINE. Le dispositif d’obligation alimentaire et de récupération sur héritage des sommes avancées par l’administration, mises en oeuvre judiciairement à partir des potentialités financières de la personne et de sa famille sont, non seulement profondément inégales, injustes et inéquitables, mais peuvent nuirent gravement au pronostic de durée de vie de la personne ! ... eût égard aux intérêts patrimoniaux des ayants droits.
COMMENTAIRE (12A061A07). QUELLE EST EST LA MEILLEURE FAÇON DE BIEN VIEILLIR ? C’est pour les dépendants actuels et ceux à venir que la vieillesse est à craindre ! Nous espérons tous mourir le plus tard possible et en bonne santé (encore que mourir en mauvaise santé pourrait nous laisser moins de regrets ... !). Quelles inquiétudes peuvent nous laisser augurer une vieillesse difficile ? Quelles conséquences sociales et humaines dues aux victoires futures sur les maladies neuro-dégénératives telle que celle d’Alzheimer ? Nos enfants et petits-enfants accepteront-ils de subvenir, au prix de quels sacrifices sociaux et familiaux, aux dizaines puis aux centaines de milliers d’hommes et de femmes de plus en plus âgés, de plus en plus dépendants mais aussi de plus en plus résistants et qui ne travailleront plus depuis près d’un demi-siècle ? Dans un dernier sondage (Source : Société Civile N°77, Février 2008, page 21), effectué auprès des jeunes de 16 à 29 ans au niveau mondial, les jeunes Français sont de loin les moins enclins à payer des cotisations pour les personnes âgées. Cela en dit long sur le principe de Solidarité, d’Équité et de Réciprocité, qui lie soi-disant nos générations, et sur l’impasse dans laquelle sont arrivés nos systèmes de retraite par répartition et protection sociale.
COMMENTAIRE (12A061A08). LES PERSONNES FONT TOUT ET ONT TOUT POUR OCCULTER LEUR CONDITION DE MORTEL. Quand la maladie et ou la dépendance surgissent, c’est brutal. Elles sont prises au dépourvu parce qu’elles pensent à la vie sans penser à leur vieillesse et à leur mort. Notre vieillesse est en partie liée à notre capacité à anticiper, à nous préserver, à nous soigner. Nous devons admettre que nous ne sommes pas égaux face à la maladie, à la vieillesse, à la dépendance. ON A LA VIEILLESSE DE SA SANTÉ, DE SES MOYENS ET DE SA FAMILLE. Il faut une solidarité humaine, équitable avec ou sans réciprocité, qui s’ajoute ou se substitue à l’incapacité durable ou temporaire de veiller soi-même à conserver une bonne santé et une indépendance.
COMMENTAIRE (12A061A09). EN CONCLUSION, À QUOI ET À QUI CELA SERT-IL DE VIVRE PLUS LONGTEMPS ? Si on a une mémoire défaillante et une mauvaise qualité de vie telle que celle faite aux personnes âgées dans certaines familles et ou institutions de retraite ou elle sont condamnées à la privation de liberté, à l’humiliation continue, à l’indignité, à l’insalubrité et à la violence. Au fond, en France, on vieillit plus longtemps parce que notre médecine est bonne et que les facteurs climatiques, économiques, sociologiques, financiers et culturels favorisent la longévité, mais on n’est pas heureux de vieillir ! On a le sentiment que les gens vieillissent malgré eux ! Regardez la façon dont notre pays a traité le lundi de Pentecôte ! C’est scandaleux ! Ce manque de courage des politiques, des syndicats, des familles !
Lecture conseillée : «La chaleur du cœur empêche nos corps de vieillir» ou vieillir sans être vieux, de Marie de HENNEZEL, édition Robert Laffont. (Note : Pour être moins fleur bleu, j’aurais mieux aimé comme titre «la force de vivre empêche notre esprit de rouiller mais pas notre corps de dérouiller».
Interwiew d’Alain MINC : http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/05/10/17844070.html.
COMMENTAIRE (12A061A10). LES INSTITUTIONS DE RETRAITE DOIVENT-ELLE SE SUBSTITUER AUX CARENCES ÉCONOMIQUES, FINANCIÈRES, SOCIALES, FAMILIALES, ETC. ...? La vieillesse n’est pas une maladie ! Faut-il interrompre où laisser continuer une vie quand l’activité physique, mentale, sociale, est égale ou tend vers zéro ? Une institution de retraite est confrontée au concret, réel, possible. Il est indispensable de faire rentrer dans les maisons de retraite, les techniques, technologies et méthodologies substitutives et productives, permettant de libérer en temps et en nombre, le personnel concerné, pour le replacer au service direct du client, de l’usager, du patient, du dépendant.
COMMENTAIRE (12A061A11). LA RÉSISTANCE D’UNE CHAÎNE SE MESURE À LA RÉSISTANCE DE SON MAILLON LE PLUS FAIBLE. Le nombre d’intervenants et la part de travail de chacun dans une chaîne d’activités, amènent à construire et assurer la qualité globale de cohésion des maillons. Pour exemple, à l’encontre du monde industriel, la fonction hospitalière s’est restructurée en divisant les tâches. La polyvalence des personnes leur est apparue comme néfaste à leurs statuts et acquis sociaux. Les activités autres que techniques mais tout aussi importantes (telle que le nursing effectué jusqu’ici par les infirmières), sont purement et simplement supprimées ou déplacées sur d’autres métiers «moins nobles» tel que les aides-soignantes et agents hospitaliers.
COMMENTAIRE (12A061A12). LA SECTORISATION, PARCELLISATION ET SÉPARATION DES TÂCHES, ONT AUGMENTÉ LES RISQUES D’IRRESPONSABILITÉ. À l’hôpital, la Loi des 35 heures dite loi AUBRY, a généré une carence de la Qualité globale de la chaîne de santé. Cette idéologie de travailler moins pour chacun et partager le travail sur un plus grand nombre, a généré l’inacceptable à savoir : L’inhumanité, l’indifférence, l’irresponsabilité de chacun au détriment du plus grand nombre de patients et usagers du service public. Une chaîne de santé ne se partage pas, elle se répartit selon les nécessités et potentialités.
COMMENTAIRE (12A061A13). DE LA QUALITÉ DU TRAVAIL DE CHACUN DÉPEND LA QUALITÉ FINALE DU BIEN-ÊTRE DU PLUS GRAND NOMBRE. En mécanique, on apprend que plus l’on ajoute de maillons dans une chaîne et plus l’on doit resserrer la tolérance de chacun, sans changer la tolérance finale. Sachant que la résistance d’une chaîne se mesure à la résistance de son maillon le plus faible, la construction de la qualité globale qui en résulte, nécessite une très grande rigueur de l’organisation et assurance de la qualité de chaque maillon.
COMMENTAIRE (12A061A14). MÉDECIN, PERSONNEL DE SOINS, PERSONNEL HOSPITALIER ! Ils se déclarent en nombre insuffisant ou ayant trop de travail ! Ils disent ne pas avoir le temps de bien le faire voire seulement de le faire. Le sempiternel leitmotiv des (3PASTPM) : PAS de Temps, PAS de Personnel, PAS de Moyens ! On devrait pouvoir faire appel à un système de (SRS) : Solidarité et Réciprocité Sociale, au moins pour les tâches de nursing répétitives et quotidiennes. Les personnes en capacité, bénéficiant ou ayant bénéficié d’entraides sociales sous condition de réciprocité, pourraient aider à bien des actes de nursing et de bien-être à l’hôpital, dans les maisons de retraites ou tout autre activité sociale. J’ai écrit un recueil de réclamations, pendant les trois dernières années de vie de mon épouse, au service long séjour l’Amandier, de l’hôpital d’Argenteuil. Un véritable naufrage !
COMMENTAIRE (12A061A15). LES MÉDECINS HOSPITALIERS PRESCRIVENT DES TRAITEMENTS LONGS, DOULOUREUX ET COÛTEUX. Ces traitements pourraient ne pas être prescrits, si les médecins et personnel acceptaient l’intervention du monde extérieur non statutaire, pour aider les personnes ne pouvant se débrouiller seules, mais capables de marcher, de manger, d’aller aux toilettes, de se laver les dents après un repas, etc. ..., si des accompagnants les aidaient et les soutenaient. Dans le même temps, les services sont fermés pour cause de surcharge de travail non assuré par des personnels statutaires, ou de dépassement budgétaire !
COMMENTAIRE (12A061A16). LES FONCTIONNAIRES N’ACCEPTENT PAS DE REMETTRE EN CAUSE LEURS PRÉROGATIVES ET PRIVILÈGES DE LEURS EMPLOIS STATUTAIRES. Il ne vient à l’esprit d’aucun responsable des fonctions politiques et publiques, que dans la société civile, il existe des centaines de milliers de personnes au chômage ! Ces personnes sont payées par la collectivité ; pour le plus grand nombre, elles ne demanderaient qu’à être formées à l’instar des pompiers et secouristes. Les chômeurs pourraient être activés soit temporairement (lors de mise en œuvre de plan de surcharge ou d’urgence tel que la canicule en 2003) ou contractuellement, pour tant que les politiques et l’administration publique engagent les projets d’actions dans ce sens. Je suis pour une remise à plat du monde associatif. Ce dernier pourrait être implémenté d’un dispositif de (SRS) : Solidarité et Réciprocité Sociales, dont l’unité de temps à devoir à la société serait le (DECITEMPS) : DÉCIsion de consacrer du TEMPs Social.
Rédigé par: ALIMAS | 10/05/2010 à 10:06
On veut taxer les "vieux riches" sur leurs dépenses de santé mais on ne veut pas taxer les "jeunes riches" sur leur revenus grâce au bouclier fiscal... Il y a quelque chose que je ne comprends pas, il va falloir m'expliquer !
Il ferait déjà bien de s'inquiéter des dérives de certains remboursements de dépenses de santé. J'ai récemment appris un truc qui m'a fait bondir : l'état prend intégralement en charge le traitement contre la stérilité d'une femme qui est en attente d'obtenir un titre de séjour sur notre territoire (1 200 €/mois rien qu'en médicaments)! et on nous demande de faire des efforts.
Rédigé par: mcath61 | 10/05/2010 à 09:51
Monsieur Minc développait les notions de "équité et égalité". Et a cité en exemple l'hospitalisation de son père.
Il m'apparaît que sa suggestion est extrêmement intéressante. Sa mise en pratique devrait cependant se faire avec prudence et discernement pour éviter des abus ou une réduction injuste de la solidarité.
Rédigé par: jpgmar | 10/05/2010 à 09:42
faire l'autruche est certainement plus simple .J'entends y'a qu'Ã , faut que...
le débat a déjà eu lieu , sur un autre sujet : les allocs .Faut-il qu'elles soient universelles ou réservées à ceux qui en ont besoin? Les autruches ont répondu : pour tout le monde !!!
La veuve de l'Ile de Ré est-elle éligible à ce système ? Une petite retraite mais un patrimoine assujetti à l'ISF ! Doit-elle bénéficier de la solidarité nationale ou la collectivité peut-elle récuperer sur son patrimoine les dépenses de solidarité engagées ?
La fin de vie est une question philosopho-économique ! Imaginons 10 000 Sharon en France ! Qui paiera ?
Vivre c'est pouvoir choisir son destin . Il fut un temps où , malheureusement seuls les pourvus pouvaient se soigner , notre système de Sécu ,y a remèdier .Malheureusement , comme tout système , il a une limite.On peut toujours nier les questions financières en les affublant du terme péjoratif de comptables , mais les additions sont têtues , comme aurait pû le dire Wladimir Illich .
En somme Minc propose de faire payer les riches , de considérer son patrimoine comme une super assurance.Où est le scandale ! Il n'a pas suggéré que les pauvres soient renvoyés chez eux , sans être soignés !La vie est un luxe !Etre de gauche , c'est se soucier de ceux qui n'ont pas eu la chance de participer au "banquet" , c'est les aider à vivre ! L'on appelle cela la solidarité! Certes si tout était gratuit , cela serait sympa , malheureusement ce n'est pas le cas , il faut faire avec et trouver les moins mauvaises solutions !
Rédigé par: fainac | 10/05/2010 à 09:40
Une Contribution Médicale pour les Fortunés agés ? Mais à quel niveau de Revenu, on est Riche ?Et quand est-ce qu'on est très vieux ? Et ,Quid du Bouclier Fiscal ? On paie au dela du bouclier ? Et ,de toute manière, riche ou pas ,on est soigné pareil ? Faut voir !
Rédigé par: Renaud | 10/05/2010 à 09:33
Quand on connaît un peu le personnage, on ne le condamne pas, on le méprise !!!
Rédigé par: antifusion | 10/05/2010 à 09:25
Minc, le fossoyeur!
Je n'ai jamais vu un monstre aussi cynique, parceque ce monsieur a les moyens de payer la maison de retraite à sa chère maman il se permet de conseiller à son ami sarkosy la non prise en charge des personnes agées, mais ce monsieur a les moyens patrimoniaux et financiers et peut-être qu'il ignore ou il ne veut pas savoir, combien coûte au minimum une prise en charge dans une maison de reatrite ( 2000 euros/mois), qui ruine beaucoup de français à bas revenus ; et oui mr minc, nous ne vivons pas dans le même monde! Franchement mr minc, retournez dans le secteur privé, votre domaine de prédilection pour brimer les petits français.
Au fait, vous n'avez pas été conseiller d'une personnalité de gauche en son temps ?
Rédigé par: boubou61 | 10/05/2010 à 09:10
Mais qu'est ce qui empêche MINC de régler la facture de son père, sans présenter la carte vitale ???
Rédigé par: G.POULAT | 10/05/2010 à 07:50
En somme, il veut faire payer les vieux malades solvables, sous prétexte qu'ils sont suffisamment riches pour payer...
On attend donc maintenant qu'il prenne la même position sur le bouclier fiscal !
A moins qu'il ne considère que ce qui vaut pour les solvables ne vaut pas pour les richissimes...
Rédigé par: AlainH | 10/05/2010 à 07:46
Entièrement d'accord avec les analyses de Kleo;de toute façon,cela n'étonnera personne pour ce qui est de monsieur Minc,l'homme qui parle à l'oreille des riches
En revanche,que Martin Hirsch souscrive à ces propos scandaleux,c'est plus surprenant;le fils spirituel de l'abbé Pierre aurait-il été contaminé à ce point par la bande du Fouquet's??????
Rédigé par: Isabelle | 10/05/2010 à 07:42
Je savais que ce type était puant, mais au sens figuré. Mais il pue vraiment.
Rédigé par: bernard andré | 10/05/2010 à 07:32
inutile de compter sur le manque de finances pour achever les personnes agées, les hopitaux s'en chargent très bien. je viens de perdre ma mère de 84 ans qui comme un certain nombre de personnes agées sur des brancards dans les couloirs de l'hopital de st-etienne, a été traitée comme une moins que rien et en est décédée. Mr Minc devrait être heureux que l'hopital ait pu sauver son père. lui, en avait peut-être les moyens et les connaissances nécessaires
Rédigé par: giov69 | 10/05/2010 à 07:31
L'indignation générale des commentaires est rassurante.Je suis médecin ,ce type de taxation existe déjà ,en partie,pour les maisons de retraite ....penser a l'appliquer à tout le système de santé est terrifiant.
Les "très vieux"(cela ne veut rien dire) "pauvres" et" sans famille" ......à la poubelle ? En fait ,dans la logique du système tous les improductifs !!!
Continuons ,ensemble,à ne pas oublier ,des mots comme Humanité ,Solidarité.
Rédigé par: senta | 10/05/2010 à 07:11
Une fois cette proposition adoptée et mise en place, les génies politiques et administratifs y intégrerons les personnes moins agées (par exemple 65-85 ans), puis 45-65 ans, et puis finalement tout le monde ...
Rédigé par: Fabre | 10/05/2010 à 06:48
il faut avouer que là le crétinus de service a frappé fort.
Au fait il faudra gagner moins de combien pour ne pas avoir à mettre la main à la poche ?
L'avantage c'est que dès que ce genre de principe est accepté l'état peut faire baisser la barre à tout moment.
Super.
Rédigé par: cristobal78 | 10/05/2010 à 06:44
cet homme ('minc),est dangeureux).
prendre son pere comme exemple , sans proposer d autorité de rembourser les 150 000 euros de frais mais de demander bientot aux autres de passer au bassinet est UNE HONTE......on a rien a foutre d un tel homme(lui par contre coute cher) qui raconte des conneries a l oreille des chevaux et vivant en plus de ses conseils merdeux....entre lui et BHL,on est servi!
Rédigé par: maka | 10/05/2010 à 06:39
Pourquoi se limiter aux très vieux ? Un très jeune handicapé ou cancéreux coute aussi bonbon à la collectivité. Il est d'ailleurs tout aussi louable que par souci d'économies et malgré la gravité de son cas M. Minc ne consulte pas....
Rédigé par: Patrice | 10/05/2010 à 06:32
POURVU QUE Mr MINC N'AIT PAS VU LE FILM "SOLEIL VERT"!..
Dans ce film de science fiction(?)des années 70,les personnes âgées peuvent aller se faire euthanasier dans un beau centre où ils peuvent revoir en super cinemascope toutes les beautés disparues de la Nature, de notre Terre-Patrie. Ils vivent dans un monde où tout a disparu exception faite pour quelques priviligiés. Ils sont nourris gracieusement par les dirigeants/privilégiés de ce monde avec du "soleil vert". Le héros de ce film mène l'enquête et découvre que les "suicidés" sont transformés dans une usine,en "soleil vert". Ils n'avaient aucun patrimoine ni d'ayant droits...
L'ennui dans ce film, est que les "suicidés" ne savent pas qu'ils seront encore "utiles" à une certaine solidarité envers leurs congénères... Ils ne savent pas non plus qu'ils sont utiles au maintien d'un certain ordre en évitant la famine...volcan islandais ou pas comme en 1789...
Mr MINC est un "grand économiste" qui a dû lire certains articles d'économie de santé qui montrent depuis une bonne vingtaine d'années que les "vieux" coûtent chers à la solidarité nationale, et ce plus particulièrement dans les derniers mois de vie.
Alors à quand le "soleil MINC"? Pour l'instant c'est l'éclipse quasi totale de "L'esprit de Philadelphie"(titre de l'ouvrage d'Alain SUPIOT) et peut-être des Lumières!
Rédigé par: vultaggiolucas | 10/05/2010 à 06:19
Attali/Minc - Minc/attali
Même combat :
http://reveillonsnoustous.blogspot.com/2008/01/jacques-attali-extraits-de-son-livre.html
No more comment.
Rédigé par: Raoul | 10/05/2010 à 05:46
Au delà de la sortie de Minc, ce qui m'intrigue voire me révolte, c'est le montant faramineux de la note. Enfin oui, 100.000€, ce n'est pas rien, comment peut-on dépenser autant sur un seul bonhomme ? J'aimerai bien savoir quel serait le vrai coût des actes, si les labos et les fournisseurs de toutes sortes ne se goinfraient pas au passage.
Il y aurait peut-être quelques économies à faire de ce côté là , de quoi embaucher quelques personnels soignants.
Rédigé par: Laurent | 10/05/2010 à 03:25
Quelle insurrection ! Remarquable levée de boucliers ! Quand tout le monde s'indigne en coeur, c'est qu'il y a peut-être une bonne idée qui plane, si on se donne la peine de tout bien considérer.
Considérer cet acharnement à maintenir des vieillards décatis, souvent inconscients, contre leur volonté ; à entretenir l'illusion d'un mieux être qui ne pourra plus survenir, au lieu de les aider à partir dignement. Vieillards séniles qui ne vivent plus que sous transfusion, et que grâce à une armée de gens qui nourrissent, changent et torchent. N'a-t-on pas assez vécu de cent ans, qu'il faille encore en ajouter dix en état de souffrance et d'humiliation ?
100000 euros, 100 mois de SMIC, pour UNE opération, sans compter les autres frais !
Mais nous avons des droits, n'est-ce pas ? le droit de vivre. Et si les travailleurs qui galèrent aujourd'hui renâclent à payer les soins palliatifs des vieux bourgeois tétanisés qui veulent "encore un jour de plus, encore un jour de plus, encore un jour de plus", ils n'ont qu'à la fermer, ils sont habitués.
Rédigé par: AhOuais | 10/05/2010 à 01:33
Si M. Alain Minc est si bien remboursé de la Sécu qu'il fasse un geste de don à une association , qu'il puisse aider les autres, faire de la solidarité , car du côté "idée" il devient gaga et dangereux .... AU SECOURS M. PIERRE BERGE !!!
Rédigé par: Nebraska | 10/05/2010 à 00:24
Petite idée...
Si on appliquait cela aux cotisations ?
Minc pense que le patrimoine devrait être pris en compte pour les " très vieux " ( qu'on me dise aussi à quel âge on est très vieux... ).
Pourquoi ne va-t-il pas au bout de sa logique et ne propose pas de prendre en compte le patrimoine comme assiette de cotisation, pour ceux qui en ont les moyens...
Cela d'autant plus que les possédants ont statistiquement bien plus de chances de devenir des " très vieux ".
Il n'arrêteront pas avant d'avoir totalement détruit tout notre système social.
Rédigé par: Els | 10/05/2010 à 00:17