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23/03/2011

6h08: le stress des pendulaires

GRAND ANGLE. (Article paru dans le quotidien Libération du 24 mars 2011) «Dès qu’il y a un problème, on panique, raconte Paul. On est arrêté, on ne sait pas pourquoi, et on voit les autres trains nous doubler tranquillement, dans la même direction. De quoi devenir dingue.» Paul fait partie de ces 6 000 ombres fatiguées qui attendent, chaque matin, l’entrée en gare du train qui les mènera d’Orléans à Paris, empruntant l’une des plus anciennes lignes de chemins de fer français. Il est l’un des innombrables «pendulaires» qui, chaque jour en France, sont contraints de faire l’aller-retour à la capitale pour rejoindre leur travail, suivant le mouvement brownien de l’instrument auquel ils doivent leur surnom dans le jargon ferroviaire. (Lire la suite...)

Son train a de surcroît la malchance de dépendre des caprices de l’une des douze lignes qualifiées de «malades» par le président de la SNCF.Au début de cette année, au plus fort de la polémique sur les dysfonctionnements du service ferroviaire, Guillaume Pepy a promis de leur consacrer «un plan d’urgence». En attendant le miracle, Paul guette le Corail numéro 14 032, «le 6 h 08». Un train d’habitués entre tous, celui d’un monde de voyageurs qui a ses rites, bien plus réglés que le trafic de la ligne supposée débarquer son flot de migrants quotidiens à 7 h 17 gare de Paris-Austerlitz, au terme d’un voyage somnambulique, hanté par l’angoisse des retards et de toute forme d’incident, en général.

Ambiance cotonneuse

6 heures et quelques minutes. Les premiers arrivés montent en tête, au plus près de la sortie qui les déversera dans le métro parisien. Le train est vide, le placement libre. Pourtant, les voyageurs s’assoient selon un ordre tacite connu d’eux seuls. «Rien n’interdit de prendre tel ou tel siège, mais disons qu’avec le temps, on sait qui s’installera où dans la première voiture», raconte Eric, cadre dans une banque parisienne. Voilà dix ans qu’il se lève cinq fois par semaine à 4 h 45 pour attraper son train. Fatigué ? Non, «plutôt satisfait», si ce n’était «la peur des retards».

Le train s’ébranle sans l’annonce habituelle demandant aux accompagnants de quitter les wagons. À cette heure-là, chacun vient seul.

Premier arrêt, quelques minutes plus tard: Fleury-les-Aubrais, avec vue sur le gigantesque parking de la gare. Ici embarquent massivement les banlieusards d’Orléans, petites gens des lotissements et des cités, cadres des maisons coquettes. Deux minutes pour trouver une place. Bouffées de stress. Les esprits s’échauffent. On se bouscule un peu. Le prochain arrêt, c’est le terminus, dans une grosse heure si tout va bien, si le train ne s’arrête pas au milieu de nulle part. Le huis clos commence, ambiance cotonneuse.

Entre en scène Christophe, quadragénaire bronzé au regard clair, le contrôleur. Christophe officie depuis vingt ans sur l’Orléans-Paris. Nombre de voyageurs connaissent son prénom, et il ne s’en étonne pas: «Nous avons 90% d’abonnés, nous en retrouvons forcément tous les matins.» Pas question, pour autant, d’absoudre les resquilleurs: «Je contrôle tout le monde sans exception, insiste-il, sinon je fais des jaloux.» Les «clients» - les voyageurs en langage SNCF - «ont tendance à abuser, regrette-t-il. Je les plains d’être obligés de faire le trajet tous les jours, mais je dois dire qu’ils sont de plus en plus agressifs. Ici, ils se croient chez eux. Ils considèrent qu’une fleur faite un jour pour l’oubli de leur carte d’abonnement, c’est le droit de ne plus jamais la présenter».

Christophe connaît son petit monde et sa topographie. En marge des habitués qui se jettent sur les wagons de tête, il y a les occasionnels qu’on trouve plutôt en queue de train. «C’est une microsociété, dit-il. On y retrouve des vies, des profils, des situations qui reflètent le monde extérieur. Par exemple, avec la fermeture croissante des unités psychiatriques, je croise régulièrement des zinzins. Et puis aussi des tripoteurs, des gens qui se caressent

Le train vient de quitter les Aubrais. Il fait sombre dans les wagons, le jour perce à peine. Christophe contrôle. «Dans ce train, dit-il, la plupart des gens finissent leur nuit. Quand j’entre dans un compartiment, c’est presque une agression. Alors, parfois un voyageur s’énerve, le ton monte, les autres se réveillent et là, c’est la cata.» Quelqu’un vient d’allumer sa loupiote, justement, pour travailler. «Lumière !» cingle un voisin excédé. Le 6 h 08 a ses lois non écrites, la pénombre est de rigueur, le silence est d’or. «Nous parlions discrètement tout à l’heure, mais un homme nous fusillait du regard, n’avez-vous pas remarqué?» murmure Paul. On n’est pas causant ici, pas liant pour un sou, même entre voyageurs qui font le trajet de conserve depuis plus de vingt ans. «C’est souvent au cours de soirées, en discutant avec des invités, qu’on découvre qu’eux aussi, ils sont de la tribu du 6 h 08», raconte Eric, un agent SNCF.

L’incident, c’est l’ennemi

Debout dans un couloir de première classe, Corinne, élégante quinquagénaire, peste. «Il n’y a plus de places, les contrôleurs ne font pas leur boulot!» Il reste pourtant des places en seconde… «Pas question, j’ai un billet de première, je reste en première!» Corinne est cadre informatique dans une multinationale. Elle raconte que «passés les six premiers mois» de trajets quotidiens Orléans-Paris et retour, «le corps prend le rythme». «Je gagne bien ma vie, je suis régulièrement en déplacement à l’étranger, pas de raisons de me plaindre», dit-elle. Pourtant, elle déteste Orléans, «mais le foncier y est abordable».

Paul, l’Orléanais, qui aime plutôt bien sa ville, a fait le même calcul quand il a appris son affectation à Paris: sa femme a conservé son travail à Orléans, son enfant son école. Et lui, il prend le 6 h 08, retour 21 heures. Simplement, il a déménagé, avec sa petite famille, pour habiter au plus près de la gare. Car dans cette vie-là, chaque minute compte, le retard est perçu comme une attaque ad hominem, un complot. Un ralentissement, et son spectre surgit, on s’agite. «En hiver, la SNCF découvre les orages; en été, la chaleur. Il faut faire avec, mais c’est franchement surréaliste», soupire Bruno, responsable syndical permanent dans une entreprise parisienne. «Un matin, raconte Philippe, un autre habitué, un contrôleur m’a demandé ma connexion Internet pour tenter de récupérer des informations sur les problèmes de trafic en cours. Il comptait sur moi pour avoir les réponses aux questions que je lui posais.» L’incident, c’est l’ennemi. Quel qu’il soit. «Il suffit que la clim ne fonctionne pas, et ils nous sautent dessus, dit Christophe. Je tente alors la carte de l’humour, je leur explique qu’ils ont l’option sauna pour le même prix, histoire de détendre l’atmosphère.»

Lâchés en pleine nature

Assis dans un compartiment voisin, seul avec son vélo, Nicolas contemple le paysage. Cette vie de pendulaire, il s’y sent «pris au piège». «J’embauche une semaine le matin, une semaine le soir, ce qui complique un peu plus ma vie de famille. Pas question de compter sur une mutation, les grosses boîtes conservent leurs personnels sur Paris. Certains de mes collègues l’attendent depuis plus de vingt ans! Ma femme travaille à l’hôpital d’Orléans, nous avons deux enfants en bas âge, nos chances de changer de vie sont minces.» Bruno le syndicaliste, lui, rêve de travail à distance. Il est devenu pendulaire malgré lui, il y a deux ans quand son entreprise de la banlieue d’Orléans a fermé. Il est alors passé d’un gros quart d’heure de transports journaliers à cinq heures. «On a essayé d’instaurer une journée hebdomadaire de télétravail, mais les décideurs traînent des pieds

6 heures 45. C’est l’heure des «saumons». Ils commencent leur migration, frayant dans le silence ouaté des rames vers la tête du train, bousculant les pieds alanguis des voyageurs assoupis. Il s’agit d’être le premier sorti, le premier dans le métro, le premier au RER où les attendent peut-être de nouveaux incidents.

Le soir, rares seront les voyageurs du 6 h 08 à se retrouver dans le même train. La fracture sociale à ses horaires: selon que l’on est salarié ou cadre, on reprend le chemin d’Orléans vers 18 heures, 20 heures, sinon 22 heures comme Corinne qui se couche «chaque soir à minuit». Si tout roule. «Un soir, le conducteur du train a oublié de s’arrêter aux Aubrais, la gare de correspondance pour Orléans, raconte Paul. On a été lâchés plus loin, en pleine nature, à Saint-Denis-de-l’Hôtel, sans explications. La chef de la gare n’avait jamais vu autant de monde déferler sur son quai. Elle doit s’en souvenir encore.» Paul aussi s’en souvient. Mais il espère. Un jour, les pendulaires seront à l’heure.

Mourad Guichard (photos: Olivier Coulange/VU)

Commentaires

En ce jour d'heure d'été, aurait-on remis les pendulaires à l'heure avec l'aérotrain ?

Bonne question non ?

L'excellentissime article de Mourad démontre d'ores et déjà l'impérieuse nécessité de sauvegarder un média comme libéorléans.

Oui c'est une micro-société qui subit la loi néo-libérale. Peut-être a-t-elle développé un humour salvateur, pour desserrer l'étreinte, comme les ressortissants de l'union soviétique aux beaux temps. Vous connaissez la blague : "La SNCF vous souhaite une bonne année 2007 et vous prie de l'excuser pour ce retard." ?


Votre article m'a rappelé mes 3 ans de Paris-Orléans Orléans-Paris quotidiens... Mes petites habitudes, les règles non écrites, les échanges entre habitués.
Honnêtement, j'ai trouvé le service bon et les horaires respectés, hors greve et accidents tragiques de voyageur. Le confort est bien meilleur que les Cergy-Paris ou Melun-Paris bondés...
Ce qui m'a fatigué, c'est le stress des correspondances bus-train-tram, le train loupé à 2min qui oblige à attendre une heure sur le quai, partir à 18h30 tapante pour être sure d'arrivée chez soi vers 20h45.
3h30x5x200 = 1 paquet d'heure dans l'aqualys par an.
Ce train desservira Les Aubrais, Mer, Blois, Onzain, ....

Ca y est, j'ai enfin pris le temps de lire cet article.
MERCI Mourad, j'apprécie beaucoup le ton, comme le contenu.

Je ne suis pas dans le tir à boulets rouges contre la SNCF, ni contre quoi que ce soit.

Je te remercie tout simplement pour cet article de qualité qui, personnellement, m'aide à me remettre les idées en place, à ne pas oublier la "vraie" vie de tous ces gens, contrôleur comme usagers, qui passent un si gros bout de leur existence dans les transports en commun.

@ Dave Bowman : bien vu, mais il se peut que MGd ait voulu prendre un raccourci (peu mathématique il est vrai) dont le développé serait ceci : l'aller et retour, pendulaire par répétition, est celui d'un voyageur isolé. Mais considéré dans un nuage de congénères, il est pollué par des mouvements browniens, eux, résultant des turbulences internes à ce nuage (simple retard, accident, caténaire qui pète, humeur du conducteur, suicide, attentat, déraillement, alarme intempestive, attaque de cow-boys, etc). La belle métronomie du pendulaire idéal se trouve donc quelque peu chahutée par le concept de Brown, comme dans un concert du rocker éponyme. Mais j'en vois dans la salle qui ont des doutes...

@ Yves Clément : Le théorème (encore des maths... cet article mène à tout !) "faire et défaire c'est travailler" trouve sa démonstration dans l'aménagement de cette gare incongrue, belle mais venteuse (et toujours sans WC semble-t-il). Car après l'avoir modifiée, il faudra dans quelques années creuser dessous la trémie Jaurès, puis dans 10 ans y transférer l'Arena, dont la gestion aura été confiée à la SNCF. Le gros avantage, c'est que tous ces mouvements browniens augmentent le P.I.B., et les agences de notation y sont sensibles. C'est bon pour l'emploi, ça fait des inaugurations. Quant au parking, basta, pour l'instant les PV pleuvent le long de la route de Paris, ça rapporte plus qu'un parc.

Bonjour, bon article, bien écrit.

Une seule petite remarque à propos de l'image du mouvement brownien, au début de l'article, qui me paraît être un contresens : le mouvement brownien est celui des particules, éminemment non déterministe, rapide. Ici on parle d'un mouvement pendulaire, donc déterministe, régulier.

j'ai fait aussi le trajet quotidien entre Rouen et Paris pendant 4 ans, on peut transposer très facilement les mêmes aventures, les mêmes "saumons", les mêmes râleurs... mais aussi les mêmes retards, les mêmes problèmes "techniques" qu'ils soient sur les caténaires, le chauffage en hiver ou la clim' absente l'été...
Seule une chose à changée depuis le temps : le prix ! car les conditions se sont dégradées, mais le prix, lui, n'en est pas moins monté régulièrement...
SNCFement vôtre !

merci pour cet article plein de poésie du quotidien, d'une lumineuse banalité j'ai bien apprécié.

Je sais que je suis un peu hors sujet, mais ...

Pourquoi donc avoir restructuré la gare d' Orléans alors que c'est celle des Aubrais qui est la plus utilisée, et pourquoi donc à Orléans, un hall aussi froid et inaccueillant, et un manque cruel de parking ?

Je deviens "pendulaire" début mai.
Cet article fait froid dans le dos tant il sent l'aliénation.
Paris, le trou noir qui absorbe tout. Orléans, le trou plein de vide où l'on n'a pas sa chance...
VDM!

bon article, mais je dis non a la fermeture de la fermeture sncf de la rue rue Jeanne d'arc a Orleans programee en septembre

Initialbb, je partage totalement votre analyse, en particulier s'agissant de la divison RFF / SNCF. Ca me fait irrésistiblement penser à la prochaine Arena, construite sur fonds publics puis exploitée par une société privée. Collectivisation des dettes, et privatisation des bénéfs. Tiens, là-dessus, qu'en pense le PS ?

abonné de 22ans j'ai vu le service se dégrader petit à petit.Certe ,depuis le début de l'année on sent que des efforts sont faits mais quand même ,il suffit que la direction change et tout est à refaire et celle d'aujourd'hui ...Le plus dur à encaisser est que malgrès ces efforts on à le sentiment de faire du surplace et sans explications.Parfois le sentiment d'abandon est prégnant et en pleine Beauce je vous raconte pas le spleen.Pourtant un certain nombre de propositions ont été faites mais le saucissonnage état région rff sncf ne facilite pas le dialogue;et nombre d'assoiciations d'usager s'y sont cassées les dents.A partir de ce constat on comprend mieux la lente dégradation de service public auxquel il faut ajouter une course aux bénéfices de la sncf (société) alors que rff se récolte les dettes de la construction et de l'entretien des lignes .Il ne sert à rien de comparer avec l'étranger la GB renationalise ,l'Allemagne délègue aux régions qui subventionnent le service au public et non le service public (subtilité sémantique qui empêche l'Europe de mettre son nez partout) oul'Italie qui se retrouve être plus libérale que les USA;car je crois que l'objectif affiché est de casser tout ce qui est de la solidarité et du lien socialPour Grus qu'il nous donne ses horaires de voyage et le nombre de fois qu'il emprunte cette ligne par an ;pour moi c'est environ 300 fois par an depuis le 4 janvier 1988 pour l'aller et le retour

Ben voilà : 5 commentaires et en dehors d'un qui ne regarde que son nombril, tout le monde sait déjà que la privatisation de la SNCF, de laposte comme avant de France Télécom ne nous apportera rien de bon à nous, citoyens. Par contre, les actionnaires...

Pour avoir beaucoup utilisé le TGV ces dernières années sur différentes lignes, je puis vous assurer qu'en matière de régularité et de ponctualité, ses usagers ne sont pas nécessairement mieux servis, malgré des tarifs plus élevés. C'est vrai que la SNCF dont les personnels ont une culture remarquable en matière de maintenance technique s'est abandonnée aux sirènes dominantes du libéralisme européen et du style de management anglo-saxon qui l'accompagne. Le service s'en est trouvé profondément dégradé.

Et dire qu'il y a 30 ans, la SNCF était un modèle de ponctualité et de services en Europe. Mais la casse des services publics souhaitée par l'organisation du commerce internationale (et le conseil européen, soutenu par M. Lamy (PS))est passée par là, et depuis le train est devenu un luxe (cf TGV) ou une galère alors qu'il devrait être une alternative à la bagnole, un moment de repos pour les gens qui travaillent et ont des déplacements longs à faire.
Pour "grus" : vous avez franchement du bol. Avec une chance pareille, je tenterais même le prochain tirage du loto! Question de probabilité, peut-être ?

Honte et médiocrité pour ceux qui n'ont pas compris qu'en dehors du TGV point de salut.
C'est ainsi que notre SNCF prépare sa privatisation pour ne s'occuper que de la magnifique vitrine et abandonner le reste aux régions qui en voudront !

Le sévisse public est en marche !

Moi, j'ai fait la navette pendant plus de trois ans et c'était il y à 10 ans....

Bon j'étais pas à 10 minutes prés.
Mais pour ceux qui avaient des correspondance pour la banlieue ben pas évident de courir ....

Beaucoup d'accidents de personnes hein ...pas beau çà pis quand on rentre fatigué et stressé ben franchement encore moins le morale
mais la S.NC.F n'y ai pour rien ....

Pis l'hiver les fils électrique qui givrent ect ect...

Mais le plus chiant c'est le prix à l'époque un salaire net de 9500 F
Moins
1300 f de coupon mensuel
600 f de coupon semestriel
200 f de tickets de métro
Avec mon loyer et mes charges
ben j'en ai mangé des cailloux..

Trop cher, surtout qu'il y a pleins de petit jeunes travaillant dans l'administration en début de carriére ben ils sont au smic...

Tiens, encore un article à charge si je ne m'abuse..... Je trouve tout de même très singulier de mettre systématiquement en avant un train arrivant en retard alors que les neuf suivants seront à l'heure (mais ça fait sûrement mauvais genre j'imagine). Je vais régulièrement à Paris via cette fameuse ligne et, Ô miracle, mon train est toujours arrivé à l'heure, que ce soit Orléans - Paris ou Paris - Orléans ! Je dois sûrement être un privilégié ou bénéficier d'une intervention divine (et il n'y a pas plus athée que moi) à chaque voyage......

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