Un collégien agressé mardi soir dans la banlieue d'Orléans
AGRESSION. Le collégien d’un établissement de Fleury-les-Aubrais (Loiret) est toujours hospitalisé des suites d’une agression, mardi soir, par trois de ses "camarades", a confirmé mercredi soir la police locale. Ses trois agresseurs ont été interpellés et placés en garde-à-vue. «Tout serait parti d’une remarque désobligeante», explique-t-on de source policière. (Lire la suite...)
«Le jeune homme, par ailleurs délégué de classe, se serait alors interposé pour calmer les choses, puis l’ambiance se serait rapidement détériorée». C’est sur le chemin du retour, en fin de journée, que les trois jeunes gens également âgés d’une quinzaine d’années, s’en seraient pris à leur victime, la passant à tabac.
Admise au centre hospitalier régional, la victime a été opérée, la rate ayant été grièvement touchée au moment de l’agression, confirme-t-on dans son entourage. Mercredi soir, les trois agresseurs ont été arrêtés et placés en garde à vue au commissariat d’Orléans.
Mourad Guichard




Merci de votre réponse, Yves, finalement nous sommes bien proches...
Rédigé par : dame Lepion | 26/11/2010 à 14:32
Dame Lepion,appelez moi Yves(pas de Monsieur entre nous!)
En tant qu'ancien footballeur,je tacle utile et en aucun cas,je ne voulais retourner quelque situation soit elle ou vous blesser.Simplement que la réponse à la violence par la violence aussi légitime soit elle et je pense que j'aurai la même réaction que vous constitue, une forme d'engrenage dont chacun de nous reproduisons la mécanique.Pourquoi?
Je voulais aussi attirer l'attention que chaque individu aussi bien éduqué,policé, soit il peut péter un cable et passer à l'acte de façon incontrôlé et cela renvoie à beaucoup d'humilité que j'ai pu me nourrir de mon propre parcours mais aussi de mon modeste parcours d'éducateur de rue et aujourd'hui dans le champ de la déficience en évitant de stigmatiser et je suis toujours en doute et en questionnement permanent face à ces irruptions de violence individuelle ou collective envers les autres ou contre soi-même(auto mutilation).
En suis je,en êtes vous,en sommes nous à l'abri?
Je préfère essayer d'en repérer les origines,d'en comprendre les mécanismes ,de travailler à des possibles pour les désamorcer qu'à désigner les coupables ou les responsables.
Nous sommes dans un état de droit et la loi doit passer pour les agresseurs et pour la reconnaissance de la victime en tant que telle.
Pour ce qui est de combattre les actes de violence par "le coup de trique",il y a longtemps que ceux qui sont en responsabilité et notamment localement,ont substitué cette "badine" magique parle bâton fut il symbolique(arrêté anti-tout,vidéoprotection etc etc) ou plus réel(Repression et stigmatisation) sacrifiant le travail de mis en lien,de prévention, avec vous en conviendrez bien peu de résultat.
Malgré tout je continue à oeuvrer en étant toujours en questionnement permanent sur ma pratique et en réflexion sur ma propre construction?
Avec humilité et avec le souci de ne pas vous froisser.
Monsieur euh! Yves Bodard
Rédigé par : Bodard | 26/11/2010 à 11:23
Monsieur Bodard, considérons votre hypothèse (car c'en est une, vous avez bien fait d'employer le conditionnel) : "Et si votre fiston éclatait la rate d'un autre gosse,que feriez vous???(simple question à une mère)". Vraiment, simple question ? Ou tacle malhabile pour essayer de me désarçonner quand vous ne pouvez faire autrement qu'émettre une hypothèse ? Question pour renvoyer l'interlocutrice à ses chères études, de la part de quelqu'un qui en a vu d'autres, qui s'y connaît en situations et qui sait retourner les problèmes.
Le problème, justement. C'est que Gaël, mon fils, quand il joue au tennis, il ne conteste pas l'arbitre. Il n'injurie pas. Il n'éclate pas la rate de son partenaire, lui. Il est éduqué, sans le secours du fric certes, mais avec le minimum vital pour le "vivre ensemble". Votre question trouve là sa réponse, et votre hypothèse tombe toute seule.
Le chemin vers la civilisation des rapports humains est encore long. On y trébuche tous les jours, de sales cons vous pourrissent la vie et je ne me résous pas à l'accepter comme une donnée normale, inévitable, inamendable. Je sais que vous non plus, d'ailleurs. Alors, évitez-moi votre question inopportune, et continuez à oeuvrer pour que la violence, l'intimidation, le viol, les coups, le racket soient combattus y compris à coups de trique si la loi commune est si mal construite qu'elle en est inopérante. En ce qui me concerne, douceur n'est pas angélisme.
Rédigé par : dame Lepion | 26/11/2010 à 01:07
Voilà qui va mettre "la nouvelle" équipe gouvernementale au boulot.Du pain béni pour les sacrosaints accro au tout sécuritaire.De la récup à gogo!pendant ce temps là,il y a des familles qui souffrent tant chez la victime que chez les parents des agresseurs et la stigmatisation va continuer à faire ses basses oeuvres.
Je rejoins ventutsud et lame de fond sur l'essentiel.
Minijack,j'ai fait,il y a quelques mois un travail de recherche et de réflexion sur les violences à l'école et les amalgames,je ne supporte plus.La violence scolaire c'est la violence de notre société qui entre dans l'école car l'école ne produit pas de violence même si elle est peut générer de l'injustice:Nuance!
Synthétiser ici ma réflexion serait trop réducteur mais pour l'essentiel,il faut remettre de l'humain pour tricoter du lien où on crévera de nos déséquilibres.
Dame lepion:Et si votre fiston éclatait la rate d'un autre gosse,que feriez vous???(simple question à une mère)
Au fait,les députés qui s'entre-déchirent dans l'hémicycle,les parachutes dorés,la puissance de celui qui à le fric,les abus de pouvoir,les magouilles et la vente d'armes,entre autre :Vous avez dit exemplaire!
Yves Bodard
Rédigé par : Bodard | 25/11/2010 à 21:21
Un fait divers peut il avoir une quelconque signification du degré de violence que produit notre société? Je ne sais pas.
Ou simplement un fait de société inévitable sous n'importe quel régime avec une identité de la délinquance propre à son époque? Ce que je crois.
J'observe que le discours sécuritaire n'arrange rien, il a tendance à empirer les choses. Les USA sont l'exemple par définition de cet échec, peine de mort, prison pour un oui ou un non etc...
Pour moi la délinquance est une donne de la vie en société, je n'ai pas dit qu'il faille laisser faire, non. Ajuster une réponse judiciaire adéquate à des actes et la prévention à la hauteur des besoins
Si j'écoute les Sarkosistes tendance Rouletaboss pour qui les gochos sont responsables même quand ils ne sont pas là, ils ont tout faux.
C'est bien leur champion sécuritaire qui a juré de karscheriser la délinquance, du coup la moindre baffe et le 20h est garanti!
Une surenchère néfaste pour tous ceux qui travaillent au contact de ces foyers de violences.
PS: le kascher de Sarko s'est transformé en pompe à vélo!
Rédigé par : kenjî | 25/11/2010 à 21:12
Franchement votre débat genre gauche/droite c'est ridicule, la violence n'a pas d'idéologie politique...ce qui est sûr c'est qu'aucun gouvernement n'a fait que ce soit pour essayer de la diminuer ni même de la comprendre que du coup on en est toujours au même point depuis les années 80. Mais la violence n'a jamais disparu ou quoi que ce soit, elle évolue en fonction de ses époques et contextes sociales tout simplement.
En plus de la violence la lâcheté rentre en compte, plusieurs sur un gars qu'ils frappent à terre, mais ça n'a pas attendu la gauche ou la droite non plus pour exister.
Pour le reste, droit de réserve j'ai du respect pour le personnel supérieur de mon établissement et c'est à eux seuls de vous répondre. Je me répète mais n'allez pas croire que ce collège soit différent d'un autre, il n'a y a de nombreuses qualités : label d'éco-école, ateliers artistiques divers, classe d'accueil très performante et surtout un personnel très attentif à ses élèves ce qui n'est pas le cas dans d'autres collèges. Cet incident a pris une tournure très grave, mais malheureusement si l'on compte toute les bagarres de ce genre qu'il y a dans les collèges et peuvent aboutir au même résultat il n'y aurait plus de place dans les JT et consort, ce tapage médiatique (je ne parle pas de Mourad) n'était vraiment pas nécessaire et le gamin et sa famille méritent qu'on leur foute un peu la paix.
Rédigé par : Lame de fond | 25/11/2010 à 21:09
Je me suis réveillée ce matin avec les médias nationaux qui tous uni-sono ont relaté ce "fait divers" et j'ai du constater l'écho que cela a fait dans la rue, la presse et les établissements scolaires. Quel battage ! Je plains les personnels et élèves du collège en question qui ont certainement vu leur journée plus que perturbée, sans parler de la famille de Vivien, le jeune homme agressé, à qui je souhaite un bon rétablissement et du courage à sa famille. Ne pourra-t-on donc jamais parler des banlieues autrement qu'en rapport avec de la violence ? J'entends par ci et par là que les "équipes mobiles de sécurité", genre "vigiles" de l'Education Nationale seront installés sur place. Ca changera quoi sauf de montrer le tout sécuritaire. Les caméras vidéos coûteuses ont-elles empêché cet acte de violence ? Tout ça n'intervient qu'après coup. Ce qui revient à dire que les choses doivent se passer en amont, par le social, le pédagogique et là, les moyens fondent comme neige au soleil.
Mais l'Orléanais a eu son nouveau scoop, un peu comme Grenoble cet été, et les conséquences pour les communautés et habitants de ces quartiers seront graves, mais une fois l'adrénaline du voyeurisme journalistique redescendu (ce n'est évidemment pas une attaque contre M.G., qui est sur la région, les stigmates restent et n'intéresseront plus personne.
Rédigé par : ventudsud | 25/11/2010 à 18:42
Trés récemment est repassé à la TV (France 2)l'excellent film de jean claude brisseau "de bruit et de fureur". Malheureusement bien tard, ou trop tôt !
Tout y est dit, déjà dans les années 80 (meme avant) avec en plus une grande tendresse . A bas la sociologie, place aux décisions et aux actions sans concession si l'on veut sauver les jeunes qui respectent autrui plutot que de victimiser sans cesse les tueurs, casseurs, tabasseurs, dealers...etc.
Rédigé par : childeric | 25/11/2010 à 18:39
Sur d'autres sites on en apprend davantage au sujet de ce passage à tabac en regle. Un délégué de classe qui aurait pris part à une décision d'exclusion d'un petit caid venu se venger avec ses amis.
encore une fois chut....il faut faire passer tout ça pour de simples algarades de potaches alors qu'il s'agit de grande violence. (sur le principe bien éprouvé de la lâcheté).
Rédigé par : childeric | 25/11/2010 à 18:34
MiniJack (dit MiniMaitre)
Moi je trouve que c'est un argument politique de poids que d'affirmer qu'il y a autant de ''violences'' voire plus sous la Droite que sous la Gauche. C'est un bon debut pour affirmer que la Politique securitaire mis en place par la Droite depuis 10 ans est un echec TOTAL.
La Gauche serait bien inspirer de proposer une autre politique securitaire...
kenjo
Rédigé par : kenjo | 25/11/2010 à 17:17
A minijack
Plutôt que de vous énerver, lisez correctement ce qui est écrit !
Je réponds à ceux qui considèrent que tout vient de 1968, que ces jeunes ont connu, à quelques exceptions brèves, que des ministres de l'éducation de droite.
Je n'affirme rien, mais le fait doit être relevé et la question mérite d'être posée.
Je dis également qu'il faut arrêter avec l'agressivité qui mine la société française et pour le coup, il me semble qu'a la lecture de votre “billet“, cela vous concerne.
Etre partisan du parti au pouvoir (maintenant minoritaire) ne vous donne pas de droits particuliers et ne vous permet pas de vous considérer supérieur.
J'ajoute que l'opposition maintenant majoritaire ne peut pas et ne doit pas donner de leçons.
Rédigé par : zaclarchi | 25/11/2010 à 14:59
Quand je vois le nombre de conneries balancés à la seconde à ce sujet j'ai vraiment peur, la rep a le droit de raconter des conneries sur une page entière sans être inquiété, la tournure que ces mouches à merde (dits journalistes) ont tentés est lamentable: un bon fait divers pour faire oublier les problèmes et faire passer ce collège pour celui des méchants banlieusards, mais ce qui est plus grave c'est que du coup ce matin les collégiens ont crus à tout un tas de bêtises que les journalistes leur ont affirmer sans savoir de quoi ils parlaient (comme quoi vivien serait encore entre la vie et la mort, qu'il aurait reçu des coups de couteaux, qu'il s'agissait régèlements de compte entre "bandes"), certains ont même voulus faire passer la victime pour une caillera, franchement je suis plus consterné. Vivement qu'on aide Mourad à rétablir la vérité sur cette affaire...
Rédigé par : Lame de fond | 25/11/2010 à 13:42
Et le n'importe quoi continue !
Aujourd'hui le JT de France 2 ouvre sur cet incident en stipulant faussement d'ailleurs qu'il s'est produit à Orléans. Or, le collège en question se situe à Fleury... Cherchez l'erreur !
Et quand je lis ici sous la plume de certains que les jeunes agresseurs n'auraient grandi que sous des régimes de droite --comme si la droite était responsable de ces agissements débiles-- ça commence à me désespérer de l'honnêteté citoyenne !
La connerie se trouve partout. A commencer par ceux qui cherchent à récupérer sur un plan politique d'inadmissibles actes de violence.
Rédigé par : minijack | 25/11/2010 à 13:42
Ce midi,sur itélé,un reportage avec envoyée spéciale au collège André Chêne,interview de l'inspecteur d'Académie;je suppose qu'il y aura une "cellule psychologique"installée....Bref,le grand jeu;est-ce qu'on se rejoue déjà Papy Voise?
Rédigé par : Isabelle | 25/11/2010 à 13:33
Vous avez raison, Patrick, je dois surveiller mon taux d'hormones femelles, et pour cela vais me retirer en mon verger de cypris, lieu de toutes les douceurs, préservé (pour combien de temps ?) des brutes et des sauvageons. Cela dit, le problème et l'agresseur restent hélas entiers donc en puissance de renouveler leurs actes. Je n'aime pas le classement abrupt dans les faits divers de ce type d'agressions. Que n'aurait-on clamé, n'est-ce pas mes soeurs, en cette fameuse journée de la jupe, si la victime eût été une femme ? Là c'est un garçon, c'est moins grave, ça peut prendre des coups. Banalisons. Remettons donc l'éteignoir sur nos élans et organisons la riposte autrement, dans les limites de la loi. Cette loi pour laquelle je donne régulièrement pouvoirs à mon député, qui trouve hélas d'autres sources d'intérêt dans l'immobilier carmélite au lieu de légiférer utilement sur la sécurité, sur ses fondements, sur une indispensable et intelligente prévention...
En attendant, je cours à mon cours de self-defense avec cette version du Déserteur :
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Mes mains sont ma seule arme
Oui mais je sais cogner
Douce oui, pas angélique.
Rédigé par : dame Lepion | 25/11/2010 à 12:08
A bubu one
Ces ados ont 15 ans, ils sont donc nés en 1995 et par conséquent connus que des gouvernements de droite (à quelques exceptions).
Ils n'étaient même pas adolescent à l'arrivée de N.S en 2007 !
Alors cessons d'incriminer 1968 et regardons nous. Pesons nos actes de parents, de citoyens et d'électeurs.
Et surtout cessons de mimer l'agressivité verbale voire physique ambiante.
Pour cela, il faut commencer par sanctionner les “politiques“ qui se lâchent de plus en plus et valoriser ceux qui ne sont pas vulgaires sur la forme mais aussi sur le fond.
Rédigé par : zaclarchi | 25/11/2010 à 09:43
@ ceux qui relativisent...florilège de vos "arguments" :
Les bagarres existent depuis que le monde est monde...pas de quoi polémiquer...aux états unis c'est pire...il ne fallait pas en parler, TF1, M6, bla bla...
Les faits sont réels, et ils sont têtus, les médias le mettent en lumière mais combien en oublient-ils ?
Après tout vous avez peut-être raison... Cousons nos paupières et ne nous laissons pas aveugler par la Vérité.
Rédigé par : Thomas | 25/11/2010 à 09:13
Assez d'accord avec vous Dame Lepion, mais votre dernière observation qui est celle de la maman virtuellement touchée dans sa chair, montre qu'un débordement de progestérone peut également être moteur d'extrème violence. Méfions nous donc de nos hormones.
Rédigé par : Patrick | 25/11/2010 à 08:32
> Le film et le livre "La guerre des boutons" > datent de quelle année ? Une simple bagarre ;
> pas de quoi polémiquer ou refaire le monde !
Il y a une rate explosée dans la guerre des boutons ? Il y a certes un gamin qui finit au lit, au terme d'une scène de lynchage, mais il est plus ou moins décrit comme un simulateur.
Rédigé par : Curieux | 25/11/2010 à 07:56
Bon;c'est un fait divers ,dérangeant,certes,et on souhaite que les coupables soient punis et la victime promptement sur pied....mais je m'interroge:ce matin,sur France Inter,radio nationale(pas France Bleu,hein?)cette histoire a fait l'objet d'une "brève"....Des bagarres qui tournent mal,entre lycéens ou collégiens(d'autant que maintenant,beaucoup mesurent 1,80m voire plus......)ça existe depuis que le monde est monde;aux USA,c'est pire,ça se règle avec un flingue
Alors ,je m'interroge
Si la gauche était au pouvoir,on fustigerait le laxisme et l'insécurité,comme au temps de papy Voise;là,c'est plus difficile:c'est la droite qui est aux manettes,ça va être plus compliqué
Alors,il y a une autre raison;vous avez une idée?
Rédigé par : Isabelle | 25/11/2010 à 07:19
la première responsabilité est celle des parents. Il est vrai qu'il faut aussi éviter certains programmes télé mais le vrai problème, c'est surtout une démission totale des parents qui se sont fait endormir par les grandes théories fumeuses des pseudos psychologues et sociologues de la fin du 20ième siècle.
L'enfant-roi est un monstre. Revenons à la bonne vieille autorité un peu sèche si on ne veut pas que nos enfants finissent dans une société de dégénérés sans base solide, sans repère, sans respect. Ou est ce que ça a commencé à partir en vrille? A partir de Mai 68. Tout est là. Si vous essayez de faire preuve d'un minimum d'honneteté, vous conviendrez que c'est là que tout s'est dégradé. Tout n'est pas perdu, faisons un effort pour sauver notre pays.
Rédigé par : BuBu OnE | 25/11/2010 à 07:04
À lire Philippe Vinsonneau, on devrait déjà interdire Titus Andronicus (meurtres, viol, langue et membres coupés, et même du cannibalisme !) du regrettable scénariste William Shakespeare. Moi je m'interdis plutôt de regarder les JT. Chacun ses choix !
Rédigé par : AD | 25/11/2010 à 02:29
Je m'étonne et déplore les contradictions hautainement exprimées à l'encontre du point de vue de Philippe Vinsonneau qui dénonce - et je l'approuve - les 800 meurtres télévisés annuels ( faciles à dénombrer, car les coups et blessures, rackets, intimidations, comportements machistes et destructifs en tous genres sont incomptables). Si la téloche n'a pas la responsabilité de tous les comportements agressifs, elle alimente et banalise une société de terreur, où beaucoup trop d'enfants vont à l'école la peur au ventre parce qu'ils seront agressés sans être défendus. La télé (mais je sais ce vous allez dire : on peut regarder France 5 et Arte) se complaît, elle n'entreprend aucune action de prévention, de dénonciation. Elle vise un public tout à fait réel, captif et réceptif, dont l'audience est mesurée. Son spectacle incite au repli, à la recherche du sécuritaire, à l'autodéfense. Et pour certains à l'attaque. A ce propos, moi qui suis douce et pacifique (bien des hommes peuvent le dire), hé bien, celui qui éclate la rate de Gaël, mon fils, il peut être sûr que je le retrouve et les lui écrase. Car pour se garantir d'une bête fauve, à la sortie des trois jours de taule, rien ne vaut une bonne baisse de son taux de testostérone. Ce jour là, Astringues, je vous enverrai chier avec votre politique sécuritaire prétendûment relayée dans le présent article. Douce, mais pas angélique, je vous dis.
Rédigé par : dame Lepion | 25/11/2010 à 01:22
Surprenant que Libé se fasse l'interprète de la politique sécuritaire ?
Ce genre de fait divers est à la fois beaucoup plus et moins grave que ça.
Ce qui est grave est de le mettre en lumière alors que c'est pour beaucoup du quotidien.
Ce qui est plus grave est de banaliser à force de médiatisation et de considérer que ces violences sont inéluctables.
Rédigé par : Astringues | 24/11/2010 à 23:39
Travaillant dans cet établissement scolaire je vous promets que vous en saurez beaucoup plus demain.
Pour le moment la seule chose que je peux vous dire c'est que c'est un véritable plaisir de bosser dans ce bahut.
Rédigé par : Lame de fond | 24/11/2010 à 23:09
Agresse par des camarades? Tu parles de camarades.
En taule.
Rédigé par : MrQuick | 24/11/2010 à 22:18
Les facultés d'auto persuasion de certains gauchistes pour "s'auto suggérer" une réalité virtuelle acceptable, ne cesseront de me fasciner.
Cela pourrait être étudié par les plus grands scientifiques. Qui sait si au bout quelque projet orwellien ne pourrait jaillir. Un monde du genre "nouvel ordre" peut-être. Minority Report ou autre.
En tout cas, le sieur Vinsonneau ci-dessous, devrait faire cadeau de son corps à la science. Nul doute que d'immenses découvertes jailliront de sa dissection;
Rédigé par : Rouletaboss | 24/11/2010 à 21:52
Portrait d'un jeune d'un collège situé pas très loin de là :
Le jeune « M »
Un cas d'école.
« M » agit en terroriste sur son lieu de sévisse public. Il est collégien et c'est ainsi qu'il peut exercer ses talents avec l'assentiment impuissant d'une administration totalement dépassé et impuissante face à des individus de ce type.
« M », au cœur du système éducatif a tout compris. Il tire les ficelles avec une rare dextérité, un savoir faire consommé, fruit d'une expérience longue et fructueuse. Il s'évertue à longueur de journées scolaires à décrédibiliser la noble institution, à épuiser ses personnels et à écarter ses camarades de la possibilité d'apprendre.
« M » n'est pas un violent ni un malade. Il agit en toute conscience, utilise une intelligence parfaitement normale pour exploiter chaque faille qu'il perçoit dans le système. Il a, depuis longtemps compris que les vrais pouvoirs, la force d'inertie, la capacité d'obstruction, la négation de l'autorité sont entre ses mains.
« M » sème un poison mortel dans les classes qu'il fréquente. Il n'en fait qu'à sa guise, arrive quand bon lui semble, part quand il le souhaite, refuse de sortir son matériel, dort le plus clair de son temps. Il n'entre en conflit que lorsque le malheureux professeur lui demande simplement d'agir selon les règles d'usage.
à suivre sur :
http://www.chroniques-ovales.com/article-le-jeune-m-61474304.html
vous y trouverez ni explications, ni propos faciles mais une simple description d'une réalité qu'il est préférable de taire
Rédigé par : Achille zatstrrouffard | 24/11/2010 à 21:49
L'article est un peu différent sur le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/11/24/97001-20101124FILWWW00649-orleans-un-collegien-violemment-agresse.php
Rédigé par : Fabrice | 24/11/2010 à 21:33
Le film et le livre "La guerre des boutons" datent de quelle année ? Une simple bagarre ; pas de quoi polémiquer ou refaire le monde !
Rédigé par : numa | 24/11/2010 à 21:24
Une partie de la jeunesse a vraiment un QI négatif. Et l'excuse de la télé est un peu courte ; après tout en dehors des vacances scolaires, les collégiens voient quand même plus leurs profs que la télé...
Rédigé par : bruno_bd | 24/11/2010 à 21:14
Moralité sur quatre andouilles il y a trois crétins!
Rédigé par : zérozaza | 24/11/2010 à 20:50
pauvree collegien....
Rédigé par : eloie | 24/11/2010 à 20:28
N'importe quoi !
Ces jeunes gens font certes n'importe quoi, et méritent d'être sanctionnés sévèrement. Aucun doute là-dessus.
Mais le commentaire de Philippe Vinsonneau est lui aussi du grand n'importe quoi. Ce n'est pas parce que la TV passe es films de violence que les téléspectateurs doivent les rejouer dans la rue !
Et puis, personne n'est obligé de regarder TF1 ou M6 ou autres programmes beauf-populo. Il y a aujourd'hui des chaînes offrant des programmes beaucoup plus intelligents.
Rédigé par : minijack | 24/11/2010 à 20:19
Philippe Vinsonneau: Que la télé rende cretin, soit mais alors? Comme si les sextagenaires avaient connu une societe plus pacifique?
Rédigé par : Alphonse grave | 24/11/2010 à 20:17
Les fenêtres de ma résidence donnent sur un collège bordelais. Hier encore un gros abruti a attrapé un plus jeune l’a projeté à terre et lui a décoché avec violence un coup de chaussure en plein visage pendant la récréation. Un surveillant est arrivé : vilain petit faut pas « recommencerrrr « … ça devait être à peu près ça ! C’est tous les jours que je les vois se jeter des cailloux - se taper sans cesse…
Je vous invite à prendre votre programme télé et à couvrir de rouge toutes les séries américaines et films USA - pas UN SEUL dans lequel il n’y ait pas de scènes de violences en toute banalité en toute impunité - TFI - M6 en font leur fonds de commerce - ceci fait votre programme télé sera devenu un torchon rouge sanguinolent - Voila la nourriture intellectuelle des ados aujourd’hui 5 heures par jour au minimum. Les chaines télé sont les " comptes suisses " des sociétés capitalistes, donc ils sont les coupables de cette violence chronique !
Rédigé par : Philippe Vinsonneau | 24/11/2010 à 19:31